lundi, 10 avril 2006
Depuis la fin du blocage
Dans mon lycée la grève des élèves n'a duré qu'une semaine. Bien sagement, mais déçus, ils sont revenus en classe. Avec une énergie cependant qu'on ne sent pas les jours de rentrée de petites vacances. Je crois qu'en décidant eux-mêmes de se priver de cours, ils en ont du même coup ressenti la nécessité. Les parents sont inquiets des pressions subies pendant cette semaine par leurs enfants. Représailles, pas représailles ? A mon avis aucune que l'on puisse prouver matériellement. Mais la pression psychologique est là. Solidaires avec le CPE nos CPE ? Ah, elle était facile celle-là ! Personnellement je ne crois pas que l'infantilisation ou le mépris soit une réponse adéquate.
Côté profs au moins dans cette ambiance d'habitude ouatée du consensus mou et du politiquement correct, certains se sont exprimés plus ou moins spontanément, agressivement, calmement. Une collègue a disjoncté et aidé des élèves a enjamber les grilles (hautes et relativement dangereuses) pendant la seule journée où le blocage a été non filtrant. Comme si une heure en moins détruisait toutes vos chances de réussite au bac... D'ailleurs même une semaine, ou deux, ou trois ???? Quand un élève est malade, lui prédit-on a coup sûr l'échec, et lui conseille-t-on d'arrêter tout de suite son année ? C'est pourtant l'idée que les media coachés par le gouvernement ont relayée pour décourager nos élèves rebelles.
16:30 Publié dans educnatralbol | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
On ne sait même pas si c'est bien de zapper les cours, si la cause soutenue est réellement primordiale...
Pauvres de nous !
Bienvenue sur H&F sinon =)
Écrit par : osmany | lundi, 10 avril 2006
Dominique Galouzeau aura enivré tout le monde, avec cette affaire...
Bonjour.
Écrit par : H.e.l.l.h.e.a.v.e.n. | lundi, 10 avril 2006
J'ai passé mon enfance à l'hopital. je n'ai jamais travaillé de ma vie, et c'est même pas de ma faute...
Écrit par : dghgjnh | lundi, 10 avril 2006
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