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samedi, 19 mai 2007

L'invention qui a changé ma vie...

Il y a quelques notes, zapette s'est adonnée à un de ses exercices favoris : l'atelier d'écriture. J'aime ça moi aussi, et le principe, quand on a la chance de participer à un de ces ateliers "en live", c'est de s'imposer la même contrainte ou consigne, et une fois l'activité écriture terminée, de se lire mutuellement ses trouvailles.

Dans sa note, elle imaginait la journée d'un téléphone portable, vu du point de vue de celui-ci. J'ai choisi un autre objet (pluriel, celui-ci) qui m'est plus que nécessaire, contrairement au portable, puisque je n'en ai pas.

Le matin nous sommes réveillées par un gros truc rose qui nous sort de notre piscine et nous dépose sur une surface brillante et toujours vaguement humide, où nous ne sommes pas mal, il faut le dire, mais où, au bout d’une douzaine d’heures, nous avons tendance à nous rigidifier. Nous avons devant nous des paysages variés, des têtes humaines ne respirant pas toujours l’intelligence, et à intervalles irréguliers mais fréquents, une fenêtre se ferme et nous place pour un instant extrêmement bref dans une totale obscurité. C’est assez désagréable, et moins sécurisant que les bassins individuels, non éclairés, mais où nous pouvons nous reposer et nous régénérer chaque nuit. Un jour l’une de nous est tombée et a failli y rester. Une minute de plus et elle devenait cassante. Sans compter une semelle caoutchoutée qui a manqué de l’écraser ! Heureusement notre propriétaire l’a soudain aperçue, l’a posée délicatement dans une ouverture obscure, où une rangée de pierres blanches l'a d'abord effrayée, mais où le confort et la chaleur de l'appendice rose où elle l'a posée lui a rendu sa forme et ses forces. Puis elle l’a ressortie, au calme, l’a rincée et nous a rangées dans nos bassins où nous avons pu nous remettre de nos émotions.

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