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vendredi, 26 mai 2006

MISSION SPECIALE (Part two)

Oui, dans cette ville grise, j’ai flippé un max’. Mais si on ouvre son regard on apprend de tout. Par exemple, j’ai appris beaucoup de choses sur le VRP . D’abord il s’arrête dans un motel, plutôt que dans un hôtel. Il a droit à un tarif « étape » dont j’ai également bénéficié. Mais contrairement à moi qui ne cherchait qu’à être seule et peinarde, le VRP reste en groupe, et boit l’apéro devant l’écran géant derrière le bar où l’on peut voir les Guignols de l’info, mais pas entendre, car le VRP parle fort, et se fout des Guignols, mais se tait et va bouffer dès que c’est fini. Au menu du VRP, dans la formule « étape », choix entre viande, viande et viande ! A ce rythme-là, ils doivent pas vivre vieux… En revanche j’ai remarqué que je m’étais levée plus tôt que la plupart des VRP pour être à l’heure au lycée. Bon, si un VRP veut me donner ses impressions et me rassurer en me disant que sa vie n’est pas si morose, je suis preneuse de tout témoignage !

Dans  les images Google, quand on cherche "VRP", c'est lui qui apparait. A vrai dire je crois bien que c'est lui que j'ai vu au motel.

Oral de maths en anglais, tout un programme. Nos scientifiques ont encore brillé : « I went in London with my classroom.” (Je lui conseillerais plutôt la caravane ou le camping-car…)

 Et quand le prof demande à l’élève d’expliquer un raisonnement : “Because we learn it ! » Bref un bonheur, une journée gratifiante côté linguistique…  Au risque de choquer et de me répéter, remplir une classe européenne à tout prix pour redorer un établissement, n’apporte rien, il vaudrait mieux travailler à donner à TOUS le moyen de s’améliorer en langue. (Plus de deux heures de cours par semaine par exemple)

Bon, je change de sujet, car là, je sens que je ne suis plus drôle.

Le rayon de soleil de cette deuxième journée fut la lecture in extenso d’un bouquin écrit par un collègue très discret puisqu’il ne nous en avait pas parlé, et qui contient des nouvelles et petites « sucreries » sur MAVILLE. J’ai adoré les petites balades où il m’a emmenée, couleur de nostalgie et d’humour. Merci Nicolas M.  

Vers 19 h j’étais de retour chez moi et ai eu le temps de préparer une petite soirée cosy à ADMV qui rentrait par le train deux heures plus tard. Le chat faisait la gueule.

Post-scriptum, à tous ceux qui ont fait le pont, moi, au boulot, j’ai pas regretté qu’on se soit cru au 11 novembre !

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