dimanche, 29 octobre 2006
Chuis en train de virer scientifique ou bien ?
Avez-vous lu mon post-it ?
J'y cite Seymour Papert. Un mathématicien, né en 1928, dont on s'est moqué dans les années 60 parcequ'il disait qu'un jour les enfants utiliseraient l'ordinateur pour apprendre et développer leur créativité. L'idée d'un ordinateur personnel à un prix abordable était alors de la Science Fiction !
Aujourd'hui pour défendre l'utilité d'un ordinateur par élève dans les écoles, il utilise l'argument suivant : Imaginez une société qui vient de découvrir l'écriture et qui se demande combien d'élèves vont devoir se partager un seul et même crayon !

Bon, il a une tête de savant fou, et semble un peu "bloqué" sur l'idée de la robotique et de l'informatique pour développer l'intelligence et les connaissances des enfants. Mais il semble avoir pas mal réfléchi sur la pédagogie, et si sur un site je l'ai trouvé cité après Allègre, c'est uniquement parce que ce site classait ses citations par ordre alphabétique ! Sur Wikipedia en anglais il y a pas mal de renseignements sur ses travaux, en collaboration avec Lego par exemple, hier et aujourd'hui.
Je me suis dit que c'était grâce à des gens passionnés comme lui que je suis capable de blogger avec vous, moi, la réfractaire aux maths.
Post-scriptum (rédigé le 30/10/06 à 19h30 environ) : De récentes recherches m'ont permis de retrouver le portrait du premier mathématicien connu, environ 1700 avant JC. J'ose prétendre que je ne me trompe pas. (Voir ma catégorie !)
09:55 Publié dans Ne soyons sûrs de rien. | Lien permanent | Commentaires (18)
Commentaires
Si c'est le cas, je radote; sinon, je suis dans l'art consumé de la répétition (c'est une figure de rhétorique, ne l'oublions pas).
Bref, j'avais beau être totalement imperméable aux maths dans ma scolarité, je n'en suis pas réfractaire. J'adorais écouter Hubert Reeves à une époque. Les théories (scientifiques) sur le big bang sont terriblement philosophiques. Tout comme les questions d'éthique (clonage, etc).
M'égarè-je, là ?
Écrit par : Virgibri | dimanche, 29 octobre 2006
Écrit par : Ed | dimanche, 29 octobre 2006
Écrit par : zaboutek | dimanche, 29 octobre 2006
Combien de fois j'ai entendu ça !
Écrit par : Naturel | dimanche, 29 octobre 2006
Écrit par : Max | dimanche, 29 octobre 2006
Écrit par : joye | lundi, 30 octobre 2006
Je me demande d'ou tu tiens ca !! O_o
Pour info, la premiere femme mathematicenne connue est Hypatia (370 - 415).
Le premier mathematicien connu est Ahmes (environ 1700 avant JC).
Environ 2000 ans se sont ecoules, et pendant ce temps il y a eu entre autres Archimedes (287 - 212 BC), Euclid (environ 300 BC), Pythagore (580 - 500 BC), Thales (625 - 547 BC)...
Ainsi j'ose pretendre que ton propos est faux.
Écrit par : Rieeeeeep | lundi, 30 octobre 2006
Écrit par : Max | lundi, 30 octobre 2006
Écrit par : zaboutek | lundi, 30 octobre 2006
Écrit par : Ed | lundi, 30 octobre 2006
Écrit par : zaboutek | lundi, 30 octobre 2006
Écrit par : joye | mardi, 31 octobre 2006
Écrit par : Ed | mardi, 31 octobre 2006
Mais "ils" ne le supportent pas !
Écrit par : khate | mardi, 31 octobre 2006
Écrit par : Pascale | mardi, 31 octobre 2006
@Pascale, merci.
Écrit par : Ed | mardi, 31 octobre 2006
"Vous n'avez pas à comprendre, mais à admettre !"
est une phrase qui profondément me choque, moi le prof de maths. On ne comprend pas profondément les choses si on n'a pas derrière leur sens. Et en mathématique, tout a un sens, même les factorisations! Le travail d'un prof est bien de mettre au grand jour ce sens, sans lequel rien de solide ne se construit.
De même certains profs disent qu'ils sont payés pour expliquer, pas pour que les élèves comprennent: quelle horreur aussi!
A long terme ces attitudes sclérosante et caricaturale, mais très répandues, pourraient mettre en péril l'enseignement des mathématiques, au moins dans le secondaire.
Sinon, je ne pense pas que les filles soient plus fortes, ou moins fortes que les garçons. Acceptant plus le jeu de l'école certes, intégrant plus les contraintes scolaires, elles ont cependant des résultats souvent meilleurs en lycée que les garçons. Enfin pour ce que j'en connais moi...
Quant aux mathématiques telles qu'on les connait, hypothético-déductives, avec toute la force de la démonstration, elles sont nées en Grèce il y a environ 2500 ans ou un peu plus, en même temps que la démocratie. Je n'y vois pas de hasard.
Écrit par : evariste | vendredi, 03 novembre 2006
Écrit par : Ed | samedi, 04 novembre 2006
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