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jeudi, 01 février 2007

Un enfant disparait, un homme meurt.

"Principe selon lequel, en matière pénale, toute personne poursuivie et soupçonnée d'avoir commis une infraction est considérée comme innocente des faits qui lui sont reprochés tant qu'elle n'a pas été déclarée coupable par la juridiction compétente pour la juger."

L'a-t-on pris en compte ce principe lors de la garde à vue ?


"Pour les nécessités d'une enquête, un officier de police judiciaire peut retenir une personne dans les locaux du commissariat ou de la gendarmerie pendant 24 heures maximum, si elle est suspectée d'avoir commis un crime ou un délit. Le procureur de la République doit en être informé. Il peut autoriser la prolongation de la garde à vue pour un nouveau délai de 24 heures maximum. La garde à vue est strictement réglementée par la loi et son exécution est surveillée par les magistrats du parquet. La personne gardée à vue dispose de droits comme le droit au silence, le droit de faire prévenir sa famille ou de s'entretenir avec un avocat dès la 1ère heure de garde à vue (loi du 15 juin 2000). Pour certaines infractions (terrorisme, trafic de stupéfiants), la garde à vue peut durer au total 4 jours."

http://www.vie-publique.fr

Et tout ce qui se dit dans les media sur une personne en garde à vue, est-ce réglementé ? Peut-on relâcher quelqu'un après une garde à vue sans aucune protection psychologique ?

Encore un fait-divers d'où la police et la justice, la télévision, la radio et la presse françaises ne sortent pas glorieuses.

Une femme a tout perdu ce soir, et j'ai une pensée pour elle.

19:20 Publié dans indignation | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : police, justice, honte

Commentaires

j'espère que tu n'as pas écrit cette note entre 19h55 et 20h!!
sinon il est vrai qu'en france le sensationalisme, le "besoin" d'informer prend souvent le pas sur le droit pur et simple...

Écrit par : emy | jeudi, 01 février 2007

...

Rien à ajouter à ce que tu dis si bien.

Écrit par : so | jeudi, 01 février 2007

O_o
pourquoi j'ai rien compris?

Écrit par : Geooorges | jeudi, 01 février 2007

Je ne comprends pas (ça devient une habitude !) de qui tu parles, Aide-y. Désolée.

Écrit par : joye | vendredi, 02 février 2007

J'en suis malade de ce fait divers....

Écrit par : zaboutek | vendredi, 02 février 2007

C'est vrai qu'on devrait proposer une aide psychologique.

Une pensée pour cette femme qui, comme tu dis, a tout perdu en quelques jours.
Amertume...

Écrit par : titane00 | vendredi, 02 février 2007

@emy : non, je l'ai écrite avant.
@so : nous pensons donc la même chose.
@geooorges : pourtant il n'y a ps d'océan entre nous...
@Joye: toi c'est logique que tu ne comprennes pas, il y a l'Atlantique entre nous, et ce genre de faits divers ne nage pas si loin, surtout quand notre police est mouillée.
@zaboutek : je partage ton malaise.
@titane00 : oui, et la police ne voit pas le lien qui pourrait exister entre leurs méthodes en garde à vue et ce suicide...
Pour tous : un lien vers un résumé de ce fait-divers.
http://fr.news.yahoo.com/02022007/202/disparition-de-julien-l-enquete-s-oriente-vers-le-long.html

Écrit par : Ed | samedi, 03 février 2007

Merci Ed. C'est bizarre, on ne dit pas en quelles circonstances l'enfant a disparu. Qui était chargé de surveiller l'enfant en ce moment-là ? Si c'était le beau-père, ne serait-ce un peu normal que la police le mette en garde-à-vue ? J'essayerai de lire d'autres comptes rendus, s'il en existe.

Écrit par : joye | samedi, 03 février 2007

ah ok. Merci.
En fait, je ne lis plus trop les journaux français, trop pitoyable. Et puis je n'ai pas trop le temps.

Écrit par : Geooorges | samedi, 03 février 2007

Ce qui m'a choqué, ce n'est pas la cause de la disparition de l'enfant, que l'on ignore toujours, mais que l'on soupçonne tout de suite le "concubin", ça fait moins bien que "mari", c'est vrai, et qu'après une garde à vue assez longue, on le libère, en le reconvoquant de nouveau, en laissant les journalistes faire n'importe quelles suppositions, et en traitant cet homme certainement dès le départ comme un coupable potentiel, puis, qu'on le laisse repartir, sans se dire que ce genre d'expérience peut être traumatisante.

Écrit par : Ed | samedi, 03 février 2007

J'ai lu que des "témoins" disaient que le concubin avait un sac dans lequel il aurait pu mettre le corps d'un enfant, et qu'il y avait du sang dans la voiture. J'ai aussi lu que l'enfant a disparu pendant que la mère dormait et qu'on avai trouvé du sang dans la voiture du beau-père. Les articles ne disaient pas où était le monsieur en ce même temps.

Le suicide, c'est triste, oui, mais on ne peut pas raisonnablement blâmer la police pour celui de ce monsieur. C'est une tragédie, certes, mais aurais-tu préféré que la police ne fasse rien du tout ? Moi aussi, si l'on m'avait donné ces détails, j'aurais posé des questions au monsieur.

Écrit par : joye | samedi, 03 février 2007

Joye, il ne me semble pas que tu poses les questions de la manière dont le fait la police française. D'autre part, les détails auxquels tu fais allusion, datent du début de l'enquête, et je le répète, je trouve anormal qu'on "lâche" des gens que l'on a malmenés psychologiquement, et que l'on estime non coupable, sans les soutenir. Et surtout je blâme les media qui sur le témoignage d'un voisin, accuse et se font des films.

Écrit par : Ed | samedi, 03 février 2007

Je ne sais pas, Eddie, je ne sais pas comment la police française pose les questions, ni la police américaine, bien que j'en aie eu aux cours d'espagnol. Où as-tu lu qu'on a « malmené  psychologiquement » le monsieur, qui a rapporté ses raisons de se suicider ?

Écrit par : joye | samedi, 03 février 2007

Je vis en France. La police m'a déjà parlé, et je n'étais soupçonnée de rien, alors je vois bien ce que ça peut être quand il y a soupçon, et une personne de mes connaissances a vécu une garde à vue qui l'a fortement ébranlé, bien que ce ne soit que pour fausse accusation de quelque chose de bénin. Quant au "suicidé" il a laissé une lettre, dont on n'a pas pu nous cacher plus longtemps le contenu, et où il clamait son innocence. Je ne sais pas comment je réagirais si demain on m'accusait de meurtre, et qu'on en parle dans tous les media.

Écrit par : Ed | samedi, 03 février 2007

Moi non plus, certainement.

Écrit par : joye | samedi, 03 février 2007

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