mercredi, 04 juillet 2007
Note qui part dans tous les sens.
J'ai roulé dans la région parisienne mardi et je me suis demandée si je ne suivais pas une bloggeuse... Sa plaque disait : "..... EMY 92" !
Il y a des volatiles morts en Moselle qui sont peut-être des cygnes avant-coureurs de la grippe aviaire.
Il n'y a pas longtemps j'ai vu des murs peints magnifiques à Lyon.
Un jeune homme est mort noyé après avoir été torturé par 4 mecs qui ont dit avoir fait ça "parce qu'il était basané et avait l'air effeminé." La juge a déclaré qu'il ne s'agissait pas d'un crime raciste et homophobe parce que les meurtriers n'appartiennent pas à une organisation défendant ce type d'idéologie ! Je suis outrée.
Cécilia Sarkozy n'utilisera plus notre carte bleue !
Un américain a avalé 66 hot-dogs en douze minutes.
A l'automne nous devrons payer une franchise pour la plupart des actes médicaux, et 50 centimes pour chaque médicament.
Cette note reflète ce que j'entends aux infos dans ma voiture tous les jours, insoutenables légèretés et détestables horreurs, prononcées en alternance sur le même ton, sans que personne ne s'y arrête. Et moi, pendant ce temps-là, faut quand même que je fasse attention à ne pas dépasser le 50 à l'heure et à laisser la priorité à droite.
23:20 Publié dans Humeurs | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : super la vie, cohabitation
mardi, 12 juin 2007
Travail et Philosophie
Hier j'ai surveillé l'épreuve de philo du Bac ES. Un des sujets était : "Que gagnons-nous à travailler ?"
Ce n'est pas idiot, à l'heure où l'on ne présente le travail que par rapport à l'argent qu'il rapporte, de poser la question d'un point de vue philosophique à des jeunes qui sont en train de se demander quel travail ils feront dans l'espoir de gagner leur vie, avec l'incertitude d'en obtenir un. Et dans le cas où ils ne sont pas chômeurs, se rendent-ils compte que ce travail occupera 1/3 de leur temps de vie au minimum ?
Quand je parle avec mes élèves de leurs projets professionnels au moment de leur orientation, leurs choix semblent pour la plupart déterminé par le salaire escompté et la pénibilité du travail. Au mieux envisagent-ils une profession ou un champ professionnel en fonction de leurs compétences (sont-ils meilleurs en maths ou en lettres, en langues ou en EPS ?). Mais quasiment jamais, ou très rarement, vient spontanément l'argument du goût et de la passion pour un domaine précis.
Récemment un élève qui admettait qu'une 1ère L serait plus adaptée qu'une 1ère ES en raison de ses difficultés en maths et SES m'a assuré qu'il aimait la littérature et les dissertations, mais quand je lui ai demandé quel était son projet, sans aucune hésitation il m'a dit "le commerce. Je ne sais pas quoi exactement, mais le commerce." J'ai préféré ne pas lui demander pourquoi.
J'ai toujours voulu être prof. On a essayé de m'en décourager. J'ai même obtenu un diplôme qui me permettait pour mon premier emploi de gagner 9000 FF au lieu de 6340 cinq ans plus tard dans l'éducation nationale. J'ai choisi de reprendre mes études, n'ai eu aucune équivalence (Paris IV n'en donnait pas facilement à l'époque), mais me suis obstinée, ai passé le concours, deux fois, et aujourd'hui, je ne regrette rien, car même si parfois je trouve que mon boulot me bouffe mon temps, que idéalement je pense que je me contenterai d'une classe ou deux de moins, je fais avec les moyens qu'on me donne (et ils diminuent de jour en jour) et avec une véritable conviction, un métier qui me plait.
Jamais l'argent n'est entré en ligne de compte dans mes choix. Bon, c'était en 1978... J'ai abandonné la possibilité d'un boulot bien payé, dont je me disais : "C'est tellement chiant et pénible, tous les efforts ne sont produits que pour servir un patron, et faire gagner du fric à un PDG, mais cela ne m'apporte rien humainement. Donc c'est normal qu'en compensation un tel boulot soit bien payé." Un tel choix ferait hurler de rire certains de mes élèves.
09:15 Publié dans Humeurs | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : super la vie, boulot, prof
dimanche, 03 juin 2007
Juste avant minuit
23:35 Publié dans Humeurs | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : super la vie, comme avant
samedi, 24 février 2007
Si seulement !
Ah, si le monde pouvait être sauvé comme au cinéma !
Si la réponse à toutes les folies des hommes pouvait être celle donnée dans cet extrait...
Mais je rêve sans doute :-)
***
Pour ceux qui restent et n'ont pas ma chance.
Je pars en vacances demain. Pour vous occuper et pour rendre à 22 la monnaie de sa pièce, il y aura un quiz par jour. A vous de jouer, d'être le ou la plus rapide. Le calcul des points se fera à mon retour, et je proclamerai le palmarès.
00:15 Publié dans Humeurs | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : cadeau de départ
mardi, 26 décembre 2006
Le lendemain, elle était souriante.
Le lendemain de noël, c'est bien. On se repose, on n'a rien de particulier à faire (sauf si on est retourné bosser, mais là aussi, ça tourne en général au ralenti), et on peut essayer ses cadeaux !
J'ai transféré toutes mes petites affaires de mon vieux sac à main au nouveau, lu quelques contes indiens et me suis littéralement bidonnée en regardant les DVD de Dany Boon et Florence Foresti. C'est mieux que tous les anti-dépresseurs de la terre des gens comme ça.
Craquants, non ?
On a même pas à faire de courses, on peut manger les restes, y'en a plein le frigo ! Et on peut passer tout son temps devant l'ordi, mais c'est désert. On dirait que tout le monde est tombé d'épuisement. Un cadeau qui a ricoché de la cheminée vous a assommé ?
12:40 Publié dans Humeurs | Lien permanent | Commentaires (30) | Tags : humour, drôles, craquants
samedi, 23 décembre 2006
Oui, je sais, y'en a toujours pour dire que c'est nul...
18:38 Publié dans Humeurs | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : noël, fête, souhaits
samedi, 02 décembre 2006
Café Panique
Un cheval peut-il être atteint d'Alzheimer ? En tous cas ma mémoire me fait défaut et pour rester efficace, ne pas oublier de réunion, de devoirs à faire ou de rendez-vous, je note ! Mon cahier est plein... enfin, pas tout à fait encore. Et quand c'est fait, je raye. Quelle incroyable satisfaction !
Rassurez-moi, je ne suis pas la seule !
23:07 Publié dans Humeurs | Lien permanent | Commentaires (25)
jeudi, 16 novembre 2006
Il faut toujours tourner sept fois sa langue...
Enfant j’étais une pipelette insouciante. Ado, une grande gueule sympa, un peu torturée à l’intérieur, mais ça ne se voyait pas. Jeune adulte, je me suis rendu compte que l’humour compris par mon petit cercle familio-amical pouvait blesser et que parfois j’aurais mieux fait de me taire. Je n’ai jamais voulu heurter exprès et pourtant cela m’arrivait souvent. Puis, moins souvent. Je me suis dit que ça devait être ça « vieillir, devenir adulte ». Alors quand une séquelle de jeunesse me fait dire quelque chose que je regrette, ça me déstabilise, parce que je ne suis plus habituée. Il me semble que je fais mal moins souvent, mais plus profondément. Alors que je ne le veux pas. D’ailleurs, j’en ai moins l’occasion, car je choisis de plus en plus les gens à qui je parle. C’est l’avantage d’être plus vieux, on sait ce qu’on ne veut pas, on est plus sélectif, on va direct à l’essentiel. Alors j’ai horreur de gâcher du temps en commettant des maladresses. Et je veux profiter de tout mon temps pour dire à ceux qui comptent pour moi que je les aime. Cette photo est un cadeau. Cette porte est ma porte. Je l’offre à quelqu’un chez qui j’ai été maladroite récemment. Et ces couleurs d’automne de mon jardin aussi. Profitez-en tous !
15:47 Publié dans Humeurs | Lien permanent | Commentaires (30)