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dimanche, 30 avril 2006

UN SOURIRE EN PASSANT

Dans une copie d'élève j'ai trouvé :

"Gattaca takes place in the future whereas Ice Age 2 takes place in the preterit".

Qui a dit que nos élèves manquent d'idées ?

                                                         

Secte

Je vous avais dit que j'en reparlerais. J'ai trouvé ce site où l'on apprend des choses intéressantes. Je continue mes recherches. Il y a d'autres sectes que la scientologie, mais celle-ci est vraiment trop puissante.

http://www.prevensectes.com/pat.htm

Après ça il y aura des "célèbrités" à boycotter.

samedi, 29 avril 2006

NOTRE MONDE

J'ai regardé l'adaptation télé de Gigi de Colette ce soir.

Ah... L'heureux temps où l'on se faisait porter ses messages par serveur interposé dans les cafés, sur de classieux plateaux en cuivre, au lieu de se les expédier vulgairement par SMS !

NIK HABERMEL

Nik Habermel était le frère de ma correspondante anglaise. Je l’ai connu en 1974. Il habitait Wimbledon et à la fin des années 70, dans une période difficile pour moi, il m’envoyait des poèmes. Puis, adulte, il est parti vivre au Canada où il était né et a toujours vécu selon des principes humanistes, parfois d’une manière extrême, mais toujours cohérente, dans une île où il y avait trois habitants et où son ambition était de créer une bibliothèque ! Il est mort en octobre 2001, paradoxalement tué par un arbre, lui qui était écologiste convaincu. Je suis fière de l’avoir connu et si vous parlez anglais et souhaitez lire ses textes ou mieux le connaître, cliquez sur ces liens.

 

http://www.weird.com/users.html

 

Cliquez sur "In memory of Nik Habermel.

 

http://www.cleannorth.org/article/348.html

 

Deuxième, quatrième et cinquième lettres.

 

 

vendredi, 28 avril 2006

Considérations sur les futures vacances d'été

J'y pense, je cogite, que choisir ?

Tous les ans l’Education Nationale propose des stages à l’étranger pour les professeurs de langue vivante. Et si le nombre ne va pas croissant, bien sûr, il faut les demander pour qu’ils continuent d’apparaître comme nécessaires au ministère. Il s’agit de stages de formation pédagogique, mais aussi une remise en pratique utile de notre langue parlée. L’idéal c’est quand on est logé en famille, même si certaines ne le font que pour l’argent, c’est quand même un lieu favorable à la conversation. J’ai entendu des collègues (de matières qui n’exigent peut-être pas autant de remise à niveau des connaissances) dire que pour rien au monde ils ne feraient de stages pendant leurs vacances. Personnellement autant je n’emmènerais pas d’élèves en voyage scolaire sur le temps des vacances, car il s’agit là du travail habituel multiplié par deux (24 h sur 24 avec la responsabilité de 35 élèves), autant je participe volontiers à ces stages d’été, car leur contenu n’est pas uniquement axé sur notre enseignement, mais s’ouvre  souvent sur d’autres domaines, (art, vidéo, etc.) et apprendre est un plaisir qu’on n’a pas si souvent. J’ai participé déjà à trois universités d’été (vidéo, art vidéo, lettres vidéo) et à deux stages à l’étranger (4 semaines à Santa Barbara, et 2 semaines à Colchester). Et à chaque fois cela a été une expérience enrichissante, passionnante, d’échanges, de rencontres, et de challenge. Pour les USA et la GB on nous demande de payer notre billet A/R, ce qui représente donc en effet un effort de notre part, mais en échange le ministère paye des partenaires étrangers qui nous fournissent un enseignement de qualité. Cela fait 23 ans que je travaille, et c’est en fait le seul point sur lequel je sente vraiment que le Ministère de l’Education Nationale fasse un effort en direction des enseignants. Un bémol, les universités d’étés « bidons » qui fleurissent depuis quelques années du genre 4 jours à écouter des conférences sur la violence à l’école.

Quand je ne pars pas apprendre quelque chose grâce à l’Educnat pendant l’été, je me paye des stages. J’ai fait des stages de cirque, de clown, des ateliers d’écriture et d’aquarelle. Je trouve stimulant et constructeur de se mettre en danger, c’est-à-dire en situation d’apprenant. Cela ramène à une certaine humilité et une plus grande lucidité quant à ce que nous faisons vivre à nos élèves toute l’année. Une année j’ai rencontré lors d’un stage de clown, une élève qui faisait un stage d’allemand dans le village d’à côté. Elle était bluffée. Et moi aussi, finalement.

 

PARTIR...

jeudi, 27 avril 2006

Dure réalité

27 avril. Le 2 mai approche. A propos d’approche, tentons-en une… vers MON CARTABLE . Il le faut. C’est inévitable. Ca y est, je le vois, rouge dans le coin du couloir, gardant profil bas depuis que je l’ai posé là le 14 au soir. Tous les jours depuis samedi je passe à côté, comme s’il n’existait pas. Allez, je l’ouvre. J’aperçois d’abord ma trousse. Rouge aussi. On a beau être prof on n’en est pas moins esthète. A côté, les quatre cahiers de préparation dont j’ai eu besoin le 14. Et mon grand cahier. Celui-ci si on me le vole, c’est mon année scolaire qui s’écroule. Tous les ans je m’en crée un nouveau. Pour l’année 2005/2006 j’ai choisi un cahier japonais (acheté aux Halles) sur lequel j’ai collé une carte postale de pub pour une bière de Colchester, là où j’ai fait mon stage de formation continue en juillet dernier, ensuite je plastifie, et j’obtiens un cahier unique, personnalisé, Clairefontaine et Oxford n’ont qu’à se rhabiller. A l’intérieur, mes listes de classes (6 cette année), leurs notes, et les circulaires hilarantes de la proviseure, collées dans l’ordre. Les adresses internet des collègues sympas. Mon emploi du temps, celui de la seconde dont je suis prof principale, celui des assistantes. Mais ceux-là ils servent plus à rien, elles ont déjà fini leur année… Mes groupes de modules, qui alternent selon les semaines pour ne pénaliser personne, et se modifient en fonction des activités entreprises. Coincées à la fin, je retrouve les photocopies du sujet de bac blanc que j’avais pondu et que je dois donner à toutes mes collègues pour info depuis le …?? Bref je suis très en retard. Le bac blanc est corrigé et rendu depuis longtemps.

A côté de mon beau cahier, il y a ce que je redoute le plus : les copies. 4 paquets : Les poèmes de mes 1ères L sur le thème de la guerre (après l’étude d’un extrait de Hope and Glory de John Boorman), déjà corrigés mais que je dois taper à l’ordi pour les afficher. 35 copies de 2nde : Comparaison entre deux documents photos, extraits de films. 24 expressions écrites de terminales STI : Est-ce normal de dépenser des sommes folles pour le confort de ses animaux domestiques. 13 expressions écrites de 1ère L sur les mariages arrangés par les parents. Ouf, finalement il n’y en a pas tant que ça. Environ 9 à 10 heures de travail, à répartir sur 4 jours c’est un peu plus de deux heures par jour. Mais j’ai aussi deux devoirs de BTS à préparer, car les conseils de fin de semestre ont lieu le 9 mai. Et les cours bien sûr. Je suis comme les élèves je fais toujours tout dans l’urgence, au dernier moment. Mais j’avais déjà ce « défaut » au lycée. Quoique je considère plutôt ça comme une qualité. Le stress me procure une énergie créative et productive sans pareil.

 

 

Bon je vais encore avoir des critiques. Je suis pas drôle, personne ne va me lire… C’est pas de ma faute, quand je pense à l’école et que je suis en vacances, j’arrive pas à être drôle. Promis, je ferai des efforts à la rentrée.

20/20 à ceux qu’ont eu la patience de lire jusqu’ici.

 

NOTE IMPORTANTE

A propos de ma citation sur les vacances. Suite à la lecture de l'article de Wikipedia, j'ai cherché et eu la confirmation que le Ron L Hubbard mentionné comme neveu de Elbert Hubbard est bien le fondateur de la Scientologie.

Cela illustre malheureusement la phrase extraite de la chanson de MLF : "On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille".

Je reparlerai certainement un jour des sectes et des tous les embrigadements en général.

L'auteur de ma dernière citation.

  

Elbert Hubbard

From Wikipedia, the free encyclopedia

Elbert Green Hubbard, American philosopher and writer
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Elbert Green Hubbard, American philosopher and writer

Elbert Green Hubbard (June 19, 1856 May 7, 1915) was an American philosopher and writer. He is perhaps most famous for his essay A Message to Garcia.

He was born in Bloomington, Illinois and founded Roycroft, an Arts and Crafts movement community in East Aurora, New York in 1895. This grew from his private press, the Roycroft Press, which was inspired by William Morris’s Kelmscott Press. (Although called the "Roycroft Press" by latter-day collectors and print historians, the organization called itself "The Roycrofters" and "The Roycroft Shops.")

Hubbard edited and published two magazines, "The Philistine" and "The Fra." "The Philistine" was a pioneering little magazine, bound in brown butcher paper and full of satire and whimsy. (Hubbard himself quipped that the cover was butcher paper because "There is meat inside.") The Roycrofters produced handsome, if sometimes eccentric, books printed on handmade paper, and operated a fine bindery, a furniture shop, and shops producing modeled leather and hammered copper goods. They were a leading producer of "Mission-style" products.

Hubbard's second wife, Alice Moore Hubbard, was a noted suffragist, and the Roycroft Shops became a site for meetings and conventions of radicals, freethinkers, reformers and suffragists. Hubbard became a popular lecturer, and his homespun philosophy evolved from a loose William Morris-inspired socialism to an ardent defense of free enterprise and American know-how. Hubbard was much mocked in the press for "selling out." Hubbard can now be viewed as a proto-Libertarian. The American writer L. Ron Hubbard was a nephew of Elbert, by the adoption of his father, into the Hubbard family.

He and his wife were killed in the sinking of the Lusitania by the German submarine, Unterseeboot 20 in May of 1915. The Roycroft Shops, run by Hubbard's son Elbert Hubbard II, operated until 1938.

mercredi, 26 avril 2006

PHOTOS MYSTERES

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Coiffure et politique

Ma jeune coiffeuse qui a réussi son CAP en juin et prépare son Brevet, et à qui j'ai confié ma tête ce matin, est du genre "NRJ en musique de fond, bavardage con". Au programme ce jour : "Ah oui vous qu'êtes prof, ça a pas été trop dur avec les grèves du CPE". Moi : "Non, ça a duré une petite semaine." Elle : "Il était temps que ça cesse. Nous, à T. ils ont bousillé trois voitures ! Les gens allaient péter les plombs." Moi : "..." Elle : "Oui, moi, le mardi matin je travaillais pas, eh ben, j'avais envie de leur lancer des tomates à ceux qui manifestaient ! Vous vous rendez compte à 9 h du matin !!!" Moi : "Oh vous savez les foules ça déborde toujours un petit peu..." Elle : (je vous rappelle, CAP, pas encore Brevet professionnel ) "Ah non, eux c'est ceux du LEP (à propos aujourd'hui on dit LP) y'en a pas un pour racheter l'autre dans cette racaille !!!"

Pas de souci, Sarkozy aura les voix de ces jeunes qui n'ont pas encore eu le temps de voter Le Pen. Ma coiffeuse doit avoir 17 ans 1/2... Ensuite elle a embrayé sur les gens qui se plaignent de ne pas avoir de sous mais qui partent toujours en vacances ! Je lui ai quand même rappelé qu'aller chez le coiffeur était un luxe et que malheureusement ce sont les mêmes qui peuvent se payer le coiffeur et les vacances, et que ceux qui ne peuvent se payer ni l'un ni l'autre, elle ne les voit pas.

Pour finir elle m'a fait une coiffure de vieille, je l'ai arrêtée à temps elle voulait crêper mes cheveux !!!!

Arrivée à la maison, j'ai remis de l'ordre dans tout ça, dans mes idées aussi : je vais changer de coiffeuse.

mardi, 25 avril 2006

REFLEXION

Depuis la nouvelle loi sur la retraite je me pose une question :

Quand j'aurai 65 ans, il y aura plein de profs du même âge. Pourra-t-on se croiser dans les couloirs du lycée à deux déambulateurs ?

J'en ai croisé un pendant les vacances dans une petite rue de village, c'est pas hyper maniable ! Heureusement il y a un ascenseur. Vu le nombre de profs, il faudra un certificat médical pour l'utiliser.

Par ailleurs le gouvernement est en train de faire une campagne de re-sensibilisation aux règles élémentaires d'hygiène en cas de grippe aviaire ou autre virus... Le minimum est parait-il d'utiliser des mouchoirs jetables, (ça va je suis dans la norme) et de les jeter dans des poubelles à clapets !!! Là, ça ne va plus. Il va falloir changer toutes les poubelles du bahut. Jamais le budget ne pourra supporter une telle dépense. Ca a déjà été la croix et la bannière pour obtenir des poubelles différentes pour les papiers et cartons à recycler, et on nous a dégoté des minuscules corbeilles à papier, que c'en est ridicule. Quant à la salle des profs sur les quatre pièces qui la composent, deux sont privées de grandes poubelles. C'est qu'on est incroyablement exigeants nous les profs !

Bon, pour finir dans la bonne humeur. L'autre jour j'ai regardé le DVD de Florence Foresti (excellente !) et franchement son personnage de Mme Pipeau, c'est exactement ma proviseure : la coiffure, les tics, le ton, le tailleur... J'espère qu'elle s'est déjà vue.

lundi, 24 avril 2006

Les bras m'en tombent !

J'ai entendu tout à l'heure qu'un rapport officiel annonçait que le nombre croissant de cancers de la thyroïde n'était en aucun cas une conséquence de Tchernobyl, mais d'une amélioration des méthodes de diagnostic !!!!!!!

Ca nous rassure. Même Shirley et Dino (que je viens d'entendre à la cérémonie des Molières) n'auraient pas osé faire aussi grossier pour faire rire...

Ressentis de vacances

Se balader le nez en l’air. Capter l’original. Cadrer. Appuyer. C’est dans la mémoire. Un regard : C’est beau, c’est pas beau ? On efface, on garde. C’est au choix. C’est magique. Voilà au moins une technologie qui embellit ma vie. En plus cette petite boîte à enregistrer les beautés, c’est un cadeau. Alors ça la rend encore plus précieuse.

 

 

 

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Se balader le nez en l’air sans penser à rien. Et soudain quelque chose nous fait penser à la réalité : nos mollets. Ca commence à la cheville et au fil des jours, ça monte doucement jusque derrière les genoux. Ca s’appelle l’âge. Les courbatures en vacances, une ombre trop visible à la place de ce qui était avant une fossette grâce au numérique, le besoin de confort, tout cela nous rappelle que nos semelles ont foulé bien des pays, des chemins, des escaliers, des routes, des sentiers, des cailloux, des bords de falaises, des donjons, des cloîtres, des salles de musées… Je voudrais faire encore tellement de kilomètres et au diable les douleurs et les ans, maintenant que j’ai quelqu’un avec qui partager les souvenirs.

dimanche, 23 avril 2006

Vacances

Je suis en vacances. Je viens de partir me couper du monde une semaine et me revoici dans le concret, mais au soleil, les arbres fleuris dans mon jardin, le ronron de mon chat dans l'oreille, et rien d'urgent pour demain : le bonheur.

jeudi, 13 avril 2006

Grosse Fatigue

Certains chefs d'établissements vont se faire des ulcères à voir des attaques personnelles dans toute prise de position de principe contre telle ou telle mesure émanant du gouvernement. La mienne à la suite d'un entrefilet de notre section syndicale en bas d'un tract des parents d'élèves, nous a fait une réaction tsunamiesque. Tous les élus du CA convoqués alors que ce ne sont même pas eux les signataires ! On peut être syndiqué, ne pas être membre du conseil d'administration et avoir son mot à dire !

Sinon on a joué sur les mots pendant une réunion de langue de bois de 16 à 17. A force de vouloir un discours unique, les gens ne se comprennent plus.

Je me sens très fatiguée ce soir, peut-être à l'idée des 16 copies que je dois encore corriger. Je les ai promises pour demain à mes BTS. Heureusement le thème est intéressant (il manquerait plus que non, c'est moi qui choisis les sujets !).

Pour combien de temps encore ? Puisqu'on va nous imposer un "conseil pédagogique" dès septembre alors que Fillion avait soi-disant accepté de retirer cette ineptie totalitaire de sa réforme. Ils décideront, nous bosserons.

Voilà tout pour ce soir, bonne nuit sans cauchemar.

mercredi, 12 avril 2006

Un mercredi...

Il parait que le mercredi c'est jour de congé. Ce matin j'ai travaillé une heure et demie au lycée à faire des montages et des photocopies pour mettre en forme douze sujets de Bac Européen, épreuve orale en EPS  en anglais. Ces sujets sont le résultat de cinq ou six heures de recherche sur internet et dans des journaux. Ensuite je suis allée voir quelqu'un de proche à l'hopital, puis je devais récupérer une télé que je rachète d'occase à notre assistante qui s'en va et qui ne voulait pas exporter ce poste. J'ai tout gagné : énervée par des soucis dont je ne parlerai pas ici, j'ai éraflé ma voiture en sortant de chez elle. On construit des parkings, où des voitures normales ne peuvent sortir sans dommage. Il fallait voir le nombre de traces sur le mur !!! Maintenant je vous laisse, car je dois corriger deux paquets de copies pour mes BTS avant vendredi et ensuite je vais voir un match de basket où jouent certains de nos élèves, recrutés à haut niveau. Hier j'ai oublié d'aller voir un spectacle de cirque, pourtant j'adore, mais dans le stress actuel, il me faudrait des journées de 32 heures et un cerveau "king size" !

mardi, 11 avril 2006

Conseil Pédagogique

Pourquoi j'ai choisi d'être prof :

Pour ne pas être comme certains profs que j'ai eus au lycée et collèges, mais pour être ou essayer d'être aussi bien que d'autres que j'ai eus également. Parce que j'étais sûre de ne pas être sans arrêt coachée par un patron. Je voulais être libre d'innover, trouver une manière personnelle de faire passer le programme. Adapter aux élèves tous les ans différents des méthodes, des contenus.

C'est Fini !

Un Conseil Pédagogique va décider pour nous. Méthodes, exercices, évaluations... Beaucoup moins de travail finalement, mais tellement d'ennui, d'uniformité. Pourvu que je ne sois pas choisie ! A-t-on le droit de refuser ? Toutes ces heures de travail qui ne provoqueront que ressentiments de la part des collègues, seront-elles rémunérées.

Pour l'instant c'est flou, je vous raconterai.

lundi, 10 avril 2006

Depuis la fin du blocage

Dans mon lycée la grève des élèves n'a duré qu'une semaine. Bien sagement, mais déçus, ils sont revenus en classe. Avec une énergie cependant qu'on ne sent pas les jours de rentrée de petites vacances. Je crois qu'en décidant eux-mêmes de se priver de cours, ils en ont du même coup ressenti la nécessité. Les parents sont inquiets des pressions subies pendant cette semaine par leurs enfants. Représailles, pas représailles ? A mon avis aucune que l'on puisse prouver matériellement. Mais la pression psychologique est là. Solidaires avec le CPE nos CPE ? Ah, elle était facile celle-là ! Personnellement je ne crois pas que l'infantilisation ou le mépris soit une réponse adéquate.

Côté profs au moins dans cette ambiance d'habitude ouatée du consensus mou et du politiquement correct, certains se sont exprimés plus ou moins spontanément, agressivement, calmement. Une collègue a disjoncté et aidé des élèves a enjamber les grilles (hautes et relativement dangereuses) pendant la seule journée où le blocage a été non filtrant. Comme si une heure en moins détruisait toutes vos chances de réussite au bac... D'ailleurs même une semaine, ou deux, ou trois ???? Quand un élève est malade, lui prédit-on a coup sûr l'échec, et lui conseille-t-on d'arrêter tout de suite son année ? C'est pourtant l'idée que les media coachés par le gouvernement ont relayée pour décourager nos élèves rebelles.