dimanche, 17 septembre 2006
Un samedi à Paname
Hier j'ai passé une chouette journée, dans la capitale ! J'ai failli annuler quand j'ai su que c'était les journées du patrimoine : pas envie de piétiner des heures pour voir à toute vitesse les murs d'un bâtiment où, moi, simple citoyenne, je ne remettrai jamais les pieds de toutes façons. Ils font semblant de nous tolérer une journée, puis plus rien. Ils feraient mieux d'organiser des visites avec moins de gens, mais plus régulièrement, ça aurait l'air moins ovin comme visite !
J'ai donc quitté mon matrimoine (oui, le terme s'applique mieux à l'histoire de ma maison) le matin tôt pour prendre le train, plein tarif, parce que je suis très mal organisée et que j'arrive jamais à réserver à l'avance. En tous cas j'ai déjà une idée pour que la SNCF dépense moins d'argent ! Ils peuvent économiser sur les autocollants, parce que les gens, je sais pas, ils doivent être aveugles ou s'être bloqué les cervicales et ils peuvent plus lever la tête, à moins qu'ils ne croient que le sourire niais et béat du téléphone qui ferme les yeux veuille dire :" dormez tranquilles, et emmerdez vos voisins quand vous voulez, le contrôleur ne vous dira rien !", en tous cas 80% des voyageurs ont causé dans leur petit sex toy, les ont laissés sonner ou ont au moins allumé leurs petites lumières sur le cadran pour voir si leur chéri les aimait toujours... C'est fou comme plus le téléphone est petit, plus les gens hurlent fort dedans...
J'ai compati avec Spleen, qui semble vivre ça souvent...
Le matin j'ai fait tchatche entre copines à une terrasse, puis j'ai mangé : là.
L'endroit, c'est facile à deviner, mais la question du jour, c'est "qu'est-ce que j'ai mangé pour avoir un panorama pareil ?"
Ensuite je suis allée chez W.H. Smith. Vous connaissez ? Le paradis des anglicistes. Mais un paradis qui nous coûte cher quand on s'y aventure, car il est dur de résister aux romans, dicos, BD... Pareil pour mon petit magasin de DVD pas cher près de Beaubourg.
C'est dans ce quartier que, dans le métro, je me suis demandé quel était ce bruit, ce battement régulier. Quel groupe dans quel coin de couloir jouait aussi fort ? Gloups, euh, l'autre, elle savait même pas que c'était la Techno Parade ! La honte ! Donc, j'ai fait ma première Techno Parade. Mais avec deux gros sacs remplis de bouquins et de DVD, c'est pas facile de tourner le bras en l'air et de sauter sur place avec la foule ! Mais c'était bien sympa, et avec 20 ans de moins, bien que je n'écoute jamais de techno, je crois que je me serais retrouvée au milieu. Quoique même si les chars étaient pas mal, les paradeurs étaient nettement moins chiadés au niveau du look qu'à la Gay Pride. Je crois bien que j'ai aperçu les pieds de Zapette, mais elle m'a pas entendue quand je l'ai appelée.
En repartant vers la gare, dans la station des Halles, j'ai entendu la musique de l'inspecteur Gadget, remastérisée, et j'ai reconnu .... Emy ! Elle était allée faire un tour chez Achéaime, et son Nico l'a appelée il avait l'air désespéré, vu le ton rassurant d'Emy. "Je me souviens de t'avoir vu la ranger dans le placard d'entrée !". Je crois pas que c'était de la peanut qu'elle parlait, donc ça devait être la serpilière ou l'essoreuse à salade.
Et puis regardez bien les photos, la cacahuète à Emy et Nico, elle était en train de s'extasier devant les sculptures de Nicki de Saint Phalle.
11:30 Publié dans flâneries | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : de tout et de rien, journal intime
mercredi, 30 août 2006
MES HEROS
Avant les heures sombres de la rentrée, j'ai envie de pensées agréables. C'est pourquoi je vais vous présenter les idoles de mon enfance :
Héros de télé, de livres, et autres, parfois contestés par mon Pôpa, qui trouvait que je me complaisais à lire des niaiseries, et qui heureusement ne voyait pas ce que je regardais à la télé le jeudi après-midi. Ca commençait à 16 h 30, à l'époque, une seule chaîne s'adressait aux gosses deux heures par semaine ! Bonbon rare, mais si savoureux !
Il y avait :
Le résultat vous le connaissez ! C'est Ed le cheval qui parle dont j'ai déjà mis la photo, faut pas pousser ! Avec ses grands principes, son caractère impossible, ses notes d'un intérêt inégal, mais son émerveillement à rencontrer des amis bloggueurs qui lui parlent de leurs héros à eux. Les miens, ils vous évoquent quoi ?
11:59 Publié dans total respect | Lien permanent | Commentaires (66) | Tags : journal intime, de tout et de rien
vendredi, 18 août 2006
Bon ça y est je m'y suis mise !
Référence à mon post-it. Faut dire que la semaine dernière j'ai fait connaissance d'amis qui m'ont vachement impressed ! Ouah la bibliothèque !!!!! Tout dans l'ordre alphabétique, et pas une erreur. Chez moi, ça doit être le gulf stream ou quelque chose de sous-marin comme ça, en tous cas à chaque fois que j'essaye de ranger, au bout de trois mois (et même avant) y'a un Z qui pointe son nez devant un Q... J'ai un handicap. Pas moins de quatre points géographiques différents dans la maison pour stocker mes lectures ! Et je compte même pas l'armoire maudite où je garde tout ce qui concerne l'école. Même de là dedans parfois ça déborde. Comme je suis quelqu'un de positif, je m'y suis mise quand même et j'ai même le projet de classer mes DVDs. Le début ça donnera : Alien (1;2;3;4 !!), Arizona Junior, Billy Elliot... L'espace manque un peu. Donc ça affiche déjà complet, et quand tout sera rangé, hyper serré dans les étagères, et plus une place disponible, c'est là que je trouverai Easy Rider avec un super bonus et que je saurai pas où le caser !
Tout ça parait bien léger et pourtant ce matin je me suis bien demandé de quoi j'allais pouvoir vous causer... Si j'abordais l'attitude d'Israël et l'expulsion musclée du squat, je faisais fuir Pascale. J'avais envie de quelque chose de rigolo. Mais j'ai croisé la nouvelle du décès de Bernard Rapp (hier, jeudi ). J'ai eu une pensée pour Cucurbi et ses Bernard, et pour celui-là particulièrement qui, avec L'Assiette Anglaise, avait prouvé que la télé pouvait être bonne, et au ciné m'avait séduite avec Une Affaire de Goût.
Je me suis dit Zut alors, c'est les vacances, nom de d'là, et j'ai pas envie de faire une note triste, et j'ai trouvé un fait-divers qui concerne aussi Pascale. LA BETE NOIRE, qu'elle n'y voit pas une insulte, non, il s'agit d'un félin qui effraye les braves gens sur la Côte d'Opale. Alors, Pascale, si tu comptais faire un tour par là-haut pour te remettre de ton été studieux, fidèle à ton poste de critique cinématographique, change de cap ! Ils l'ont pas encore trouvée, et comme je connais les félins, elle serait bien capable de t'approcher rien que pour t'embêter. Ce genre de fait-divers revient chaque année : panthère ? pas panthère ? On envoie la police, les pompiers, ça coûte des sous, mais on aime ça. Moi, ma bête noire, elle revient chaque année aussi, c'est la rentrée ! Allez, encore deux grandes semaines, mais chez soi, avec un temps de chien (noir ?) c'est pas la joie...
12:05 Publié dans total respect | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : journal intime, de tout et de rien
dimanche, 30 juillet 2006
DEVOIRS DE VACANCES
LES MIENS :
GLÂNER DES IDÉES POUR MES NOTES DE RENTRÉE.
TROUVER UN CYBERCAFÉ POUR LIRE VOS NOTES ET VOS COMMENTAIRES, S'IL Y EN A ... (Je promets rien, j'ai tendance à oublier la civilisation quand je suis en vacances.)
ME REPOSER
LES VÔTRES :
M'EXPLIQUER LA CITATION DE YANN TIERSEN SUR MON POST-IT, JE CONNAIS PAS LA CHANSON EN QUESTION ET CELA ME PARAIT UN PEU ABSCONS...
GUETTER MON RETOUR. (vers le 19/20 août...)
VOUS DÉTENDRE POUR ÊTRE EN FORME POUR ME SOUTENIR A LA RENTRÉE.
VOUS ALLEZ ME MANQUER
19:04 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : Journal intime
Tous les jours c'est notre anniversaire, et tout le monde en a un. C'est la seule chose qui soit équitable.
"Vieillir reste pour l'instant ce qu'on a trouvé de mieux pour ne pas mourir". Guy Bedos.
"Même les cons ont leur jour de gloire : leur anniversaire." François Cavanna.
Deux citations pour commencer cette journée, lourde de sens pour moi. Ma philosophie est un peu celle de Bedos, et Cavanna est précieux pour me rappeler que finalement c'est une journée comme les autres... Pas de mérite. Pas de fierté. Seulement une balise. Mais aussi un beau cadeau d'ADMV. La Clââââssssse !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Et un bon coup à boire tout à l'heure. Je lèverai ma coupe à la santé de tous mes potes du web. En leur souhaitant un bon anniversaire, en avance, en retard, peu importe.
(N'oubliez pas néanmoins de lire ma note précédente !!!)
10:40 Publié dans Bons moments | Lien permanent | Commentaires (41) | Tags : journal intime
vendredi, 28 juillet 2006
On peut pas être triste tous les jours !
23:45 Publié dans Bons moments | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : Humour, journal intime
jeudi, 27 juillet 2006
Ca me passe par la tête
Ce matin Joye m'a fait rire et Joye m'a fait pleurer.
Cette note ne parle de rien, elle est là pour vous emmener là.
Elle sera donc illustrée par lui :
Il fera pas plaisir à tout le monde, mais il aime pas qu'on le persécute.
Et puis l'usage de la violence étant dans l'air du temps, pouquoi pas lui ?
Lisez bien toute la note, tout le blog en lien, lisez aussi les commentaires et vous comprendrez comment cette photo est arrivée ici.
Ce matin il y en a une autre qui m'a fait rire (ça vaut le coup de faire une grasse mat' pour se réveiller avec ça : http://thelittlebonzai.zeblog.com/62269-les-jeudis-c-39-e... Ici aussi, allez lire l'article en lien si vous lisez l'anglais, et allez-y de toutes façons pour voir toutes les vidéos !
J'espère que j'ai fait votre matinée ! (anglicisme...)
10:10 Publié dans PRIVATE JOKE | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : de tout et de rien, journal intime, humour
mercredi, 26 juillet 2006
Femme au foyer
Pour continuer dans ma veine féministe, je vais commencer par une citation de Cavanna, provocateur que j'adore :
L'homme n'est que poussière. La femme est aspirateur.
François Cavanna, Le Saviez-Vous ?
Je pourrais ajouter l'aspirateur aspire, la femme transpire. Vraiment je n'aurais pas pu être femme au foyer. Comme je suis en vacances et qu'ADMV est au boulot, je me sens obligée de faire des trucs comme ça dans la maison. Alors qu'après tout, ce sont mes congés payés, je pourrais faire comme d'habitude, attendre le weekend pour partager les tâches en disant j'ai eu trop de copies cette semaine ! (quand on vit avec une femme on peut pas culpabiliser son mec et lui refiler ce qu'on aime pas faire !) Mais là, vous imaginez sa tête : Euh, désolée ADMV C, j'ai pas pu faire le ménage, j'ai eu trop de commentaires et de notes à poster !!!
Bon, mais c'est pas uniquement sa tête qui m'oblige à rendre la maison présentable aujourd'hui. Des potes viennent manger ce soir. Des vrais, pas des virtuels comme vous. Eux, ils vont réclamer de la bouffe et des boissons fraîches réelles, qu'on peut toucher. Donc si je réponds pas tout de suite à vos coms', vous vexez pas. En plus c'est des potes super cools qui nous prêtent un lieu de vacances !!! Et je les aimais déjà beaucoup quand ils avaient pas de lieu de vacances à nous prêter, alors maintenant !!!
Excusez-moi, j'ai un tic, je m'aperçois que je dis toujours : !!! C'est pas grave ?
16:10 Publié dans Quotidien ordinaire | Lien permanent | Commentaires (29) | Tags : de tout et de rien, journal intime
vendredi, 21 juillet 2006
Je me ferais bien congeler
Hier après-midi je suis allée à mon supermarché de quartier. D'habitude je hais cette obligation. Mais là il faut avouer que rien que pour le frais je m'y serais bien installée avec mon bouquin.
Constatation : Beaucoup d'hommes avec les enfants. Soit ils sautent sur les courses à faire, par intérêt (Vite, la fraîcheur ! Sinon, a va encore vouloir que je répare la douche, alors qu'il fait 37 degrés, y'a qu'à la laisser couler et se mettre dessous !), soit les femmes les envoient pour les calmer (c'est qu'un mec, quand il a chaud, il râle) et avoir la paix pendant qu'elles se brumisent à l'ombre et dans le silence !
Dans le supermarché, c'était en effet particulièrement bruyant, plein de petits garçons en maillots bleu (ils les ont quand même pas jetés !) qui couraient partout, faisaient tomber des trucs, hurlaient parce qu'ils tombaient... Et de papas qui mettaient un temps fou à faire leurs courses, qui hurlent dans leur portable pour que Chérie leur dise où est le rayon ) parce que quand y'a une météo normale, ils vont quand même pas se taper de faire les courses. Les femmes ont voulu leur permis de conduire, qu'elles s'en servent !
(Vu mon ton, la chaleur m'a achevée aussi ! j'vais avoir des comm's de protestations des quelques mecs qui sont pas au supermarché !)
Ah, et j'ai oublié de vous parler des chiens qu'ils laissent dans le sas climatisé ou dehors...
09:10 Publié dans Quotidien ordinaire | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : journal intime, de tout et de rien
vendredi, 23 juin 2006
L'insomnie
Ca n'a pas de signe avant-coureur. On va au lit à minuit, comme d'hab, on lit la fin de son bouquin (La Petite Fille de Monsieur Linh), on croit que cela nous calme. Comme on ne tombe pas de sommeil on se penche sur le sudoku qu'on a laissé en plan il y a quelques jours, et puis quand le deuxième oeil se ferme tout seul aussi, on éteint. Et là, mystère, alors que d'habitude la musique du radio-réveil nous berce, et au lieu de disparaître doucement dans le sommeil, on se met à s'angoisser à cause de la mauvaise nouvelle d'il y a deux jours qu'on avait cru digérer, on s'inquiète pour les dates de locations de vacances, on se rappelle qu'on n'a pas vérifié si le chèque d'abonnement qu'on nous réclame une deuxième fois a été tiré ou non, bref notre tête devient pire que France-infos, avec brèves répétées inexorablement tous les quarts-d'heure, mais avec des débats internes en plus. Et vers 4 heures sans doute (je n'ai pas regardé le réveil) on entend les oiseaux qui, eux, ont fini leur nuit et on se dit que là, on devrait vraiment saisir notre dernière chance pour s'endormir, mais cela ne se produit que vers sept heures et quand la musique se fait entendre une heure plus tard, c'est la torture pour se lever, car on a comme un casque, mais le chat miaule pour qu'on lui ouvre la porte du jardin et qu'on lui remette quelque chose à manger dans sa gamelle... Alors on se lève, et on se dit qu'au moins maintenant, ça n'arrive plus qu'une fois de temps en temps.
09:10 Publié dans Quotidien ordinaire | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : de tout et de rien, journal intime, quotidien
jeudi, 22 juin 2006
Avant qu'il ne pleuve
19:22 Publié dans Quotidien ordinaire | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : de tout et de rien, journal intime, plaisir, bonheur
mardi, 20 juin 2006
Miscellanous
Aujourd'hui je jouais les déménageuses. Ca m'a valu 7 heures dans ma voiture à écouter l'analyse d'abord du foot (le matin), puis de la joute verbale et du pétage de plomb à l'Assemblée Nationale (l'après-midi au retour !). Ah, les bouchons péri-Parisiens, c'est l'idéal pour une orgie de France-infos.
Sinon comme tout le monde je peux depuis les "améliorations" de Hautetfort lire régulièrement les mots-clés des recherches Google de mes visiteurs. Voici celles qui m'ont interrogée :
- "les vieux consomment", eh bien voilà, tous ceux qui veulent des renseignements sur les revenus des vieux sont envoyés sur mon site. Je sais que je ne suis plus jeune, mais vieille, là, ils exagèrent ! Et puis je consomme modérément, à moins que ce ne soit à cause de la verveine à 55° ?
- "doing magique". Ca, ça m'a plutôt plu. Je suis celle qui fait des miracles sur la blogosphère. J'aimerais que ce soit vrai dans la vraie vie aussi. Pas mal de gens autour de moi en aurait besoin, de miracles.
Quant aux derniers "constant louche", alors là, je reste dubitative, et réclame vos lumières !
23:00 Publié dans Quotidien ordinaire | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : de tout et de rien, journal intime
jeudi, 15 juin 2006
MITIGEE
JE ME SENS SATISFAITE :
Je viens de prendre un cours particulier de trois heures d'informatique pratique ! Ma gentille stagiaire a donné de son temps et de sa patience. Et je sais scanner, retoucher des photos, et puis modifier un fichier son. Ca vous parait sûrement futile, mais pour une prof d'anglais, c'est Byzance. L'an prochain je vais avoir des séances de compréhension orale et de répétition en labo, top quality ! Et puis mes transparents home-made vont faire réagir mes élèves du feu de dieu. Bon, même si je suis une prof réac et frileuse qui fait sa mauvaise tête et veut pas entrer dans le système des groupes de niveau de compétence du Cadre Européen Commun pour l'Enseignement des Langues (topo à venir sur le blog de MarianneKipleur dès que j'aurai relu et synthétisé la circulaire), je crois que mes élèves ne perdront pas trop leur temps.
MAIS...
D'un côté on nous demande de plus de temps et d'énergie en évaluation, réunions, pédagogie, suivi individualisé des élèves, et finalement au bout du compte on nie complètement notre travail, sans justification. J'ai rencontré le père d'une de mes élèves de seconde trois fois, je vous en ai déjà parlé, l'ai averti, puis préparé à notre décision. J'ai argumenté, et mercredi, la commission d'appel a décidé que cette élève passerait en 1 ES... Il n'y avait que 3 cas d'appel dans notre lycée, sur 10 classes de seconde ! La Commission a donné une décision contraire à notre avis à chaque fois. Comment après cela réellement motiver les collègues à ne pas bâcler les conseils de classe ? Comment motiver les élèves et leur faire comprendre qu'il y a un enjeu ? Que notre évaluation a une signification ?
Pourquoi ne pas être moins hypocrite et dire qu'en seconde, comme en première, les parents peuvent choisir l'orientation de leurs élèves ?
18:25 Publié dans yadubon yadumoinsbon | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : enseignement, education, de tout et de rien, journal intime
mercredi, 14 juin 2006
EDUCNAT, LE RETOUR
Ah, vous vouliez de l'évènementiel, vous réclamiez de l'anecdote, du sensationnel, eh bien en voici :
Figurez-vous que dans l'immense lycée aux multiples recoins et bâtiments divers mais qui se ressemblent tous où je faisais passer les oraux d'anglais en BTS, la signalisation est très déficiente. Les explications orales du personnel en revanche foisonnent de détails difficiles à retenir après une seule écoute pour un cerveau assommé par la chaleur comme le mien. C'est comme ça qu'à midi hier, l'estomac criant "FAMINE!!!" je me dirigeais d'une démarche alerte derrière le gros bâtiment rose, vers la gauche entre les arbres comme me l'avait indiqué la concierge. Mais l'endroit étant désert, j'hésitais. Soudain un groupe d'élèves marchant d'un bon pas, mais en train de disparaître au coin d'un chemin, me sembla d'humeur à être en train de se diriger vers la cantine. J'ai donc accéléré le mien (de pas) pour les rattraper, et c'est à ce moment là que mon oeil droit a été soudainement attiré par un bâtiment vert printemps en haut d'une petite colline boisée et portant la pompeuse indication "restaurant scolaire", et que mon oeil gauche n'a pas vu l'élément essentiel du paysage environnant, j'ai nommé le sournois, incongru, et néanmoins haut d'haut moins six à sept centimètres, RALENTISSEUR... Mon pied droit dans sa tong Kickers dont je suis si fière ne l'avait pas vu non plus. Et ma foulée dynamique fut brutalement stoppée dans son élan, j'eus juste le temps de lâcher mon cartable pour poser rapidement les mains par terre pour éviter que mon visage s'étale aussi lamentablement que mes genoux sur le goudron ! Résultat : J'ai niqué mon pantalon, j'ai le genou "couronné" comme aux heures les plus glorieuses de mon école primaire, et j'ai terminé la journée avec un pantalon (pantacourt beige pâle, et ça a son importance !) portant un merveilleux accroc au genou droit ... C'est là, que j'ai fait fort. Personne n'a remarqué !!! Ni à la cantine qui n'avait de restaurant que le nom et où j'ai mangé le repas le plus infâme depuis bien longtemps, et où les gentils enseignants locaux se sont contentés de me passer une bouteille d'eau, mais ne m'ont pas adressé la parole, occupés qu'ils étaient à essayer de penser à des binômes détonants pour les surveillances d'examens à venir, ni dans la salle où je faisais passer les oraux, où finalement j'ai remarqué que les candidats si vous les appelez bien distinctement par leur nom, puis les fixez dans les yeux, ne baissent jamais le regard jusqu'à vos mollets. A part le moment où je les accueillais, je restais consciencieusement planquée derrière le bureau...
Ce qui m'a aidée dans ma discrétion pendant mes déplacements dans le lycée, puis en ville : 1) La couleur du pantalon à peu près semblable à celle de mes jambes en ce mois de juin où le soleil vient juste d'apparaître, 2) la hauteur où je porte mon cartable et qui permet un habile camouflage. J'avais envie de vous parler des étudiants, mais c'est déjà bien long. Ils étaient tous sympas, et ma foi avaient bien bossé leur méthodologie de commentaire de documents et avaient beaucoup de choses à dire sur leur projet professionnel. S'ils se reconnaissent, je les félicite. (S'ils se reconnaissent, c'est qu'ils m'ont vue me vautrer mais ont su rester discrets pour ne pas me mettre la honte, et donc je les félicite d'autant plus.)
21:55 Publié dans yadubon yadumoinsbon | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : de tout et de rien, journal intime, enseignement
dimanche, 11 juin 2006
Des moments qu'on veut garder comme des cadeaux.
J'ai pas attendu les conseils pour profiter du beau temps et de mon jardin. On s'est fait un super barbecue. Mon quartier, c'est calme, c'est cool.
Ce que l'on voit en dégustant les merguez :
Du vert (les arbres, l'herbe), du bleu (le ciel, pas un nuage, mon short), du blanc (ma maison, mon "salon de jardin" y'a des guillemets parce que pourrie comme est ma table on appellerait peut-être plus ça un salon, mes jambes, ouais y'a pas encore eu bcp d'occases de bronzailler par ici), du rouge (les roses, le vin hmm...)
Ce que l'on sent :
Le saucisses, et les pommes de terre (qui cuisent sur le barbecue super bien allumé par mes soins), l'herbe (fraîchement tondue), les roses, le parfum de la femme de ma vie.
Ce que l'on entend :
Les enfants du voisin qui font des splashs dans la piscine, les oiseau, mes autres voisins qui s'interpellent , et sinon le silence, pas un moteur, pas une radio.
Vous imaginez ce paradis, pourtant je suis en ville ! Je comprends l'étudiant du deuxième sous les toits qui a fermé sa fenêtre pour ne plus voir les petits enfoirés qui s'éclataient dans l'eau fraîche ni les deux grognasses qui se la coulaient douce à bouffer leurs grillades.
15:34 Publié dans Bons moments | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : journal intime