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vendredi, 30 juin 2006

Nous vivons une époque formidable

Aujourd'hui j'ai eu la visite d'un monsieur. Ca m'arrive encore assez souvent. Il y a plusieurs catégories, ceux qui passent uniquement pour se faire payer une bière ou un whisky, mais en ce moment ils sont occupés par Wimbledon et la coupe du monde, ceux qui viennent me rendre service : ma hotline perso, mon bricolo préféré..., et ceux qui viennent par intérêt.

Celui de ce jour était de la troisième catégorie. Mon argent l'intéressait. (Slogan bien connu de ma génération). Avec Monsieur A. on se connait depuis environ 8 ans. Il vient tous les ans, prend poliment rendez-vous, s'enquiert de ma santé, de l'état de mes fonds, et me propose plein de trucs plus ou moins "risqués", que je refuse souvent tout aussi poliment. Le risque, c'est pas que je déteste, mais le frisson j'aime l'avoir avec autre chose que mon fric. Il me demande aussi comment va ma vie, ce qui a changé, et aujourd'hui, évènement, j'ai fait mon "coming out" financier ! Je suis pacsée avec une dame, et nous déclarons nos revenus ensemble depuis l'an dernier. Très professionnel, Monsieur A. n'a pas bronché, a noté le nom, la profession, etc, sourire très bienveillant aux lèvres.

Là où ça s'est corsé, c'est quand il a voulu faire sur son ordinateur une simulation pour me montrer combien d'impôts je paierais en moins, si je lui donnais beaucoup d'argent en plus !

Monsieur A. : Euh, je comprends pas, l'ordinateur, n'y arrive pas.

Monsieur A. bidouillant sur l'ordi : C'est à cause du programme, je vais être obligé de vous appeler "Monsieur"...

Moi : Ah......

Monsieur A. (quelques minutes, rougissements, et tapotis sur le clavier plus tard) : Euh, je vais être obligé de vous marier !

Moi : Vous savez qu'on n'a pas encore le droit ????????!!!!!!!!!!!!!!medium_arton897.jpg

Moralité : Soit le programme de la Société " xpyz...§§ " est totalement rétrograde, soit il est follement en avance.

 

mercredi, 28 juin 2006

INTERMEDE

Demain on fait notre journée de solidarité. J'ai demandé à tous les vieux que je connais qu'ils me disent s'ils touchent bien quelque chose.

Demain à midi, champagne ! Trois collègues partent en retraite. On va toutes les regretter, (elles je pense que leurs regrets seront raisonnables) mais surtout une, notre doc. Pour ceux qui sont pas profs, le/la doc, c'est un peu le poumon de l'établissement. La nôtre, elle est géniale ! D'ailleurs, y'en a deux pour la remplacer.

Le soir c'est le repas de fin d'année. La météo annoncée laisse espérer un super barbecue. J'espère que l'ambiance sera bonne. Je n'en doute pas en fait, j'ai quelques potes avec qui on s'éclate bien tous les ans.

Alors je pense que je ne posterai pas avant vendredi.  Ne vous impatientez pas.

En ce mois de juin il y a beaucoup de festivités, alors Messieurs, prenez garde à l'alcool sous le soleil, "A beaucoup goûter de crus, on attrape vite l'habitude !".

Et pour finir une petite citation comme je les aime : "How is it that one careless match can start a forest fire, but it takes a whole box to start a barbecue ?" Désolée, il n'y avait pas d'auteur.

Ces deux derniers paragraphes devraient vous occuper jusqu'à vendredi.medium_CAP0335.jpg

Et après je suis en vacances !!!!

17:36 Publié dans Fun | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : de tout et de rien

Je ne suis pas philosophe

Je ne prétends pas non plus savoir rendre en mots toutes les émotions ressenties, bonnes ou mauvaises. Au hasard de mes promenades sur le web, j'ai trouvé ce texte qui mérite d'être lu et médité. Il est classé par les philosophes dans les "textes abordables", tout le monde devrait donc pouvoir le comprendre. Il ne m'a jamais autant paru d'actualité.

La vulgarité

   Il y a — comme on dit — le ton et la manière, qui ne sont pas, comme on pourrait le croire, affaire de pure forme.

   C’est ainsi que l’on peut évoquer la vulgarité, et le souci de la combattre. Or, la vulgarité n’est plus, comme autrefois, la marque infâmante du vulgum pecus, de la masse et du bas peuple. Auparavant, un langage considéré comme bassement populaire, par exemple, était dit langage vulgaire. Mais cette notion gagne en ambiguïté, puisqu’elle peut se retourner contre ses inventeurs. En effet, un chef qui mépriserait le peuple qu’il prétend gouverner trahirait sa vulgarité personnelle, puisque ce chef se montrerait, à son tour, méprisable.

   Soulignons à ce propos que longtemps, nombre de doctrines religieuses ou politiques ont divisé la société en troupeaux bêlants et en élites, et, selon le cas, de manière déclarée ou, au contraire, oblique.

   Si donc la vulgarité est autre chose que ce que voudrait en faire un préjugé de caste, tentons d’en dégager quelques caractères : nous paraissent vulgaires comportements et pratiques qui nivellent, oui, mais de la pire façon possible, en laissant derrière soi un silence consterné non de pruderie, mais de tristesse. Certains procédés sordides employés par la publicité, certaines attitudes d’indifférence avérée dans la vie courante sont des faits accomplis, dont la vulgarité éclate avec d’autant plus de force que me voilà impuissant à leur répliquer. Vulgarité se distingue de grossièreté en ceci que si l’une est fracassante mais curable, l’autre est insidieuse et profondément enracinée. L’on peut imaginer sans peine des charretiers au coeur d’or et des monstres de vulgarité au langage châtié.

   Il s’ensuit que :

   1) La vulgarité pourrait apparaître comme une « infirmité de l’âme », si bien que même satiristes féroces et autres cyniques professionnels, lorsqu’ils ont du talent, la désavouent et l’accablent.

   2) A défaut d’être une catégorie ou un style à part entière, elle tient de la tournure d’esprit et engage la vision du monde. Aucune bribe de vulgarité n’est fortuite.

   3) Elle menace directement la dignité, et partant, en un sens, la liberté.

 

Edouard Flamenbaum

Paru dans l'Atelier Philosophique.

Qui aurait mérité d'être professeur au Collège de France, humble avis de Ed... :-)

mardi, 27 juin 2006

ON FAIT PAS TOUJOURS CE QU'ON VEUT

C'est dinnnnnnnnnnnnnnngue ! Il y a déjà eu 46 visiteurs sur mon blog, et moi, je n'ai pas réussi à y mettre les yeux avant 20h28 !

Alors tout d'abord, toutes mes plates excuses pour ne pas être venue vous rendre visite de la journée. Faut que je vous medium_sorry.gifexplique. Il y a des choses dans ma vie que je ne maîtrise pas. Internet en est une. Ils arrêtent pas de me proposer des offres hyper intéressantes tous les six mois, que je vais pouvoir téléphoner, regarder la télé (sur mon écran d'ordi, tu parles !), surfer sur les blogs, écrire à tous ceux que j'aime, encore mille fois plus pour mille fois moins cher. Alors forcément, je craque, à chaque fois je dis oui. Et les potes y se plaignent parce que le son de mon bigophone il est dégueulasse, que la conversation coupe deux fois sur trois, et ADMV, elle râle parce que je suis tout le temps sur mon blog (la mort du couple, le blog, faudra qu'on en parle !). Bon toujours est-il qu'aujourd'hui c'était pire. Au réveil, plus d'ADSL, plus de téléphone gratuit ! Heureusement que j'ai encore une ligne France Télécom ! Alors à 9 h 05, j'ai appelé leur ligne très chaude, et au bout de deux minutes de musique horrible, de deux ou trois "taps" sur mon cadran de téléphone, j'ai entendu la voix suave de Mr Ramirez ("j'lui dois tout à Mr Ramirez", ça, c'est une citation clin d'oeil aux vioques comme moi...) me demander mon code client, mon nom, adresse et tout le toutim, et il m'a dit que pour réparer il fallait que je sois devant mon ordi, mais je pouvais pas, le téléphone payant, il est dans la chambre ! J'lui ai fait un plan de la maison et il m'a dit d'essayer deux trois trucs sans lui (sur l'ordinateur et le modem !) et de rappeler. J'ai obéi, et après avoir tout recommencé, j'ai eu une autre voix suave, dont je ne me rappelle plus le nom, plus jeune et qui expliquait beaucoup moins bien. Lui, il s'est un peu énervé, m'a dit que ma prise gigogne avait peut-être grillé, qu'il faudrait que je rappelle demain à 9 h, que si c'était une réparation ça durait jamais plus que 24 h, et que si c'était pas ça, une équipe technique viendrait, un jour ... Ce soir à 19 h, tout a remarché tout seul ! La prochaine fois, j'irai faire du vélo. Mais de toutes façons, ce matin, je pouvais pas, il pleuvait.

medium_000401G.jpgSinon ce soir je sais ce que je fais. Je lis "Les Années Goudard", l'intégral des BD de Berroyer et Gibrat. Je l'offre demain à des copains, alors faut que je l'ai fini avant ! Mais je suis soigneuse, ils verront rien. J'espère que je ne serai pas distraite, c'est dur parce que comme je ne vous ai pas parlé de la journée, je sens bien que je vais avoir envie de venir tchatcher avec vous. Bon y'a encore demain matin. Demain après-midi, je vais chez le coiffeur, pour être la plus belle demain soir chez mes potes. Au fait pour ceux qui suivent, j'ai changé de coiffeuse, et celle-là, elle est plutôt ouverte, et m'a fait une coupe djeunz ! Tout le monde me l'a dit au bahut.

 

<J'ai pas trouvé la couverture du dernier album sur Google, mais cela vous donnera une idée.

lundi, 26 juin 2006

Le Pré Vert

J'ai envie de vous parler aujourd'hui, (pourquoi aujourd'hui?) d'un poète qui m'a toujours fait rêver. A la maternelle, en grande section s'il-vous-plait, j'ai appris (et ma maman m'aidait à le retenir tout en me faisant ma toilette) "Pour faire le portrait d'un oiseau". En primaire je l'ai réappris, et cette fois, je l'ai écrit, en indiquant les liaisons, sur mon beau cahier de récitations dont j'étais si fière. Et sur la page prévue à cet effet, j'ai dessiné une cage et un oiseau qui s'en envolait. Au collège mon prof de cinquième a préféré le cancre. Sûrement pour qu'on puisse se projeter un peu. Mais quand j'ai retrouvé l'oiseau au lycée et que j'ai lu Paroles en entier, que j'ai écouté mon prof de première m'en parler, que j'ai de moi-même décidé que mon préféré c'était le terrible "bruit de l'oeuf dur sur le comptoir d'étain". J'ai compris que Prévert faisait partie de ma famille, comme Desnos, Verlaine, Hugo, tous ces poètes qui m'accompagnaient depuis l'enfance.

Voici le poème que j'ai choisi aujourd'hui, lisez-le en vous demandant ce que vous auriez compris à 5 ans, à 9 ans, puis à 13 ans et enfin à 17 ans. Et à ........ ans, votre âge actuel, n'y trouvez-vous pas encore autre chose ?

LE CHAT ET L’OISEAU

Un village écoute désolé

Le chant d’un oiseau blessé

C’est le seul oiseau du village

Et c’est le seul chat du village

Qui l’a à moitié dévoré

Et l’oiseau cesse de chanter

Le chat cesse de ronronner

Et de se lécher le museau

Et le village fait à l’oiseau

De merveilleuses funérailles

Et le chat qui est invité

Marche derrière le petit cercueil de paille

Où l’oiseau mort est allongé

Porté par une petite fille

Qui n’arrête pas de pleurer

Si j’avais su que cela te fasse tant de peine

Lui dit le chat

Je l’aurais mangé tout entier

Et puis je t’aurais raconté

Que je l’avais vu s’envoler

S’envoler jusqu’au bout du monde

Là-bas où c’est tellement loin

Que jamais on n’en revient

Tu aurais eu moins de chagrin

Simplement de la tristesse et des regrets

Il ne faut jamais faire les choses à moitié

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CA S'ARROSE !

A 12 H 53 J'AI ATTEINT LES MILLE VISITEURS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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dimanche, 25 juin 2006

DELICE ET SOURIRE

Pas beaucoup de réactions sur la Réforme Annoncée des Langues Vivantes... J'ajoute des notes mais cela reste à l'ordre du jour. C'est comme ma question sur le salaire moyen d'un joueur de foot pas connu, si quelqu'un connait la réponse, je suis toujours preneuse. C'est comme ça les blogs, on ajoute une note, et les questions restent sans réponse. Les bloggeurs ont le doigt trop paresseux pour faire descendre l'ascenseur et lire ce qu'ils ont raté (notes et commentaires).

Aujourd'hui, du léger. 

Tout d'abord un clin d'oeil à la tarte qu'ADMV et moi avons dévorée vendredi soir et terminée au petit-déj de samedi :

medium_100_1032.jpgBon y'a pas de message politique, ni subliminal, un plaisir total, c'est tout. Et une fierté aussi d'avoir réussi une telle merveille !

 

 

 

Sinon je voudrais vous parler d'un sentiment de bonheur, et de fierté aussi il faut bien l'admettre, que j'ai connu hier, alors que j'étais en ville pour me racheter une boîte à pain. Et oui, j'ai des besoins très terre-à-terre. La petite blondinette de vendeuse que j'ai interrompue dans ses rêveries a été très serviable et est allée me chercher une boîte neuve en réserve. Elle est revenue ultra-souriante avec la boîte, et une question : "Vous n'étiez pas prof d'anglais ?" "Si, je le suis toujours. (Je m'étais bien dit que ça pouvait être une ancienne élève, mais je ne voyais plus où, ni qui.)"

"Oh, je me rappelle de vos cours, je les adorais. On faisait plein d'oral, c'était vivant. J'étais bonne en anglais, après j'ai changé de collège, et je me suis ennuyée. Ma nouvelle prof, elle nous faisait pas parler on n'avait que des longues listes de vocabulaire à apprendre."

Bref s'en est suivi un échange un peu nostalgique. J'ai appris qu'elle avait séjourné en Angleterre, ses soeurs aussi. Je les ai toutes eues comme élèves ! Et je me suis rappelée l'époque où j'inventais des trucs sympas pour mes petits élèves de collège, ceux pour qui c'était facile, et les autres aussi, ceux qui allaient faire des études, mais aussi ceux qui ont arrêté, ceux qui ont fini en tôle... Oui, je fais un tout autre métier en lycée, je me demande si je saurais encore ?

medium_Teacher.gifCette jeune femme de 26 ans avait vraiment envie de me parler de ce temps-là, du plaisir qu'elle avait à venir à mes cours. Elle se rappelait mes boucles d'oreilles un peu "destroy", mon look "anglais" (sic). Elle ne se doute pas à quel point des rencontres comme celle-là me redonnent la pêche, me font oublier les réformes à la con, et sont plus importantes et stimulantes que n'importe quel rapport d'inspection ou entrevue avec des IPR venus distribuer la bonne parole. La vraie évaluation de mon boulot, elle est là.

 Merci E. pour ce sourire et ces souvenirs !

samedi, 24 juin 2006

REFORME : Vive l'Europe !

Aujourd’hui ma note va peut-être en rebuter certains, mais après tout mon pseudo c’est Educnat, et il faut bien que j’assume.

Donc mon sujet est le CECRL (Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues).

Pour les inconditionnels son texte comprend 190 pages « lisibles » en PDF à cette adresse :

 

http://www.ac-poitiers.fr/anglais_lp/textes/ouverture/cecr-hyper.pdf

Il y a également une circulaire récente :

http://www.education.gouv.fr/bo/2006/23/MENE0601048C.htm

Et le tout est assez bien résumé sur ce site :

http://www.ac-creteil.fr/anglais-lp/Enseignement/Cadre.htm

 

Pour ceux qui n’auront pas le temps ni l’envie de lire tout cela, sachez qu’il a bien fallu qu’on le lise, qu’on nous demande ensuite de nous concerter pour une mise en place propre à chaque établissement, que l’on nous encourage à le mettre en place dès maintenant, mais que cela ne sera obligatoire qu’à la rentrée 2007 (« sauf si trop peu de gens s’y sont mis dès maintenant ce qui entraînerait un retard » phrase malencontreuse, mais parfaitement entendue par notre équipe lors d’une réunion récente ! et qui nous laisse un espoir : Si bcp de gens traînent, cela ne sera peut-être pas rendu obligatoire ? )

 

Ce que j’en ai compris et conclu :

Nous allons travailler en face de groupes de 20 élèves maximum (chouette !), nous allons travailler par groupes de niveaux de compétence, (définition à voir dans les textes ci-dessus), que l’évaluation se fera par tests communs à tous les groupes qui pourront donc voir leur composition modifiée à un rythme propre à chaque établissement (tous les mois, deux mois, trimestre ?), que notre enseignement se fera en fonction d’objectifs (cela n’est pas nouveau) pour lesquels nous définirons les tâches nécessaires pour les atteindre, et enfin l’accent sera mis sur l’oral (prise de parole en continu et interactivité), alors que les examens ne changent pas et sont à l’écrit pour la plupart. C’est pourquoi il est prévu une évaluation par certification (genre Institut Goethe ou Université de Cambridge), mais pour l’instant cela est possible pour tous les volontaires en allemand parce que c’est gratuit, mais pas en anglais parce que c’est payant et cher.

Si l’on se lance dans l’expérience, cela implique :

-         Une lourdeur au niveau de l'emploi du temps : Toutes les classes doivent être en « barrette » pour les langues, tenant compte du fait que la notion LV1/LV2 aura disparu et que les groupes seront modulables.

-         Un temps de concertation important en plus des cours pour les profs : évaluation, composition des groupes, mise en place d’une progression et de contenus communs…

-         Des groupes de 20 élèves (donc il faudra plus d’enseignants).

Cette dernière mesure parait à première vue idyllique, mais elle entraîne :

-         L’impossibilité de participer à des projets interdisciplinaires, pourtant encouragés jusqu’à maintenant, dans le cadre d’une classe, les autres matières ne fonctionnant pas comme nous.

-         La fin de la cohérence pédagogique pour les voyages linguistiques, qui jusqu’à  maintenant devaient concerner un groupe classe. A présent les élèves viendront forcément de plusieurs groupes différents, amenés à être modifiés dans l’année.

-         La suppression du droit à être professeur principal. Ce qui représente un déni de notre rôle d’éducateur, de notre droit à connaître bien nos élèves, et, sans être mesquin, une perte salariale importante. Un IPR me l’a rappelé sans ménagement, je suis « d’abord professeur de langue, ma fonction de professeur principal n’est qu’un chapeau. »

-         Pour finir le nombre de groupes/classes par professeur sera plus important. Nous serons amenés à enseigner à 8 ou 9 groupes, que l’on connaîtra beaucoup moins bien, cela augmente le nombre de préparations et de copies malgré l’effectif de 20 élèves.

 

Je ne suis pas contre une réforme, mais lors de la dernière réunion d’informations, j’ai eu nettement la sensation que cette réforme imposée par l’Europe dans un jargon abscons et bourré d'anglicismes (qui reprend des anciens termes, mais avec des sens différents !) visait surtout un aspect fonctionnel et pratique des langues (du genre de ce qui se fait chez Berlitz actuellement, que je ne méprise aucunement, mais répond à des besoins d’entreprises et non d’élèves de lycée), et abandonne tout l’aspect réflexion linguistique, ou analyse littéraire qui existe aujourd’hui. De plus elle annonce la fin d'une éducation "nationale" puisque chaque établissement aura sa propre application de la réforme.

J’espère me tromper.

vendredi, 23 juin 2006

Un ancien élève devenu "célèbre"

Dans la catégorie, mes anciens potes qui ont réussi : 

C'EST DE SAISON. ON PARLE DU FOOT...

VOICI UN DE MES ANCIENS ELEVES DEVENU JOUEUR DE FOOT PROFESSIONNEL. S'IL SE RECONNAIT, IL PEUT ME FAIRE UN COUCOU. IL A 35 ANS ET JOUE LOIN DE CHEZ MOI.

SE SOUVIENT-IL QUE LORS D'UN VOYAGE EN ANGLETERRE ON AVAIT FAIT UN DUO (OUI J'ETAIS UNE PROF JEUNE ET BRANCHEE A L'EPOQUE...) EN CHANTANT ENSEMBLE "THAI NANA" (Quand t'es venu, dans ma rue, dans la maison du premier, etc) ET C'EST LE GENRE D'ELEVE DONT ON SE SOUVIENT PARCEQU'IL ETAIT SYMPA, DROLE, ET DYNAMIQUE. IL A DU FAIRE SPORT ETUDES, COMME QUOI PARFOIS CA MARCHE.

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17:30 Publié dans People | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : souvenirs, enseignement

L'insomnie

Ca n'a pas de signe avant-coureur. On va au lit à minuit, comme d'hab, on lit la fin de son bouquin (La Petite Fille de Monsieur Linh), on croit que cela nous calme. Comme on ne tombe pas de sommeil on se penche sur le sudoku qu'on a laissé en plan il y a quelques jours, et puis quand le deuxième oeil se ferme tout seul aussi, on éteint. Et là, mystère, alors que d'habitude la musique du radio-réveil nous berce, et au lieu de disparaître doucement dans le sommeil, on se met à s'angoisser à cause de la mauvaise nouvelle d'il y a deux jours qu'on avait cru digérer, on s'inquiète pour les dates de locations de vacances, on se rappelle qu'on n'a pas vérifié si le chèque d'abonnement qu'on nous réclame une deuxième fois a été tiré ou non, bref notre tête devient pire que France-infos, avec brèves répétées inexorablement tous les quarts-d'heure, mais avec des débats internes en plus. Et vers 4 heures sans doute (je n'ai pas regardé le réveil) on entend les oiseaux qui, eux, ont fini leur nuit et on se dit que là, on devrait vraiment saisir notre dernière chance pour s'endormir, mais cela ne se produit que vers sept heures et quand la musique se fait entendre une heure plus tard, c'est la torture pour se lever, car on a comme un casque, mais le chat miaule pour qu'on lui ouvre la porte du jardin et qu'on lui remette quelque chose à manger dans sa gamelle... Alors on se lève, et on se dit qu'au moins maintenant, ça n'arrive plus qu'une fois de temps en temps.

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jeudi, 22 juin 2006

Avant qu'il ne pleuve

JE PARS DANS MON JARDIN CUEILLIR DES CERISES.

DANS DES MOMENTS COMME CA JE ME SENS IMMENSEMENT CHANCEUSE D'AVOIR UNE MAISON, UN JARDIN, ET UNE PERSONNE QUE J'AIME POUR LUI FAIRE UNE TARTE OU UN CLAFOUTIS POUR DEMAIN SOIR. ELLE RENTRE !

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Qui c'est qu'a dit quoi ?

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Comme je l'ai déjà dit dans mon lycée, il n'y a pas d'amicale. Enfin il n'y en a plus. Pour des raisons mystérieuses. Tout cela s'est passé au début que je travaillais là, et les non-dits étant monnaie courante dans notre établissement, personne n'a rien compris mais tout le monde essaie d'organiser chaque année un repas (voir ci-dessus la folle ambiance) avec moultes maladresses, gaffes, erreurs de stratégie, etc.
Cette année ça recommence !
Trois collègues partant en retraite l'idée était qu'on voulait faire un truc vraiment sympa (si, si, c'était l'intention première), dehors, barbecue, et tout, et tout. Trois personnes signent une invitation informant les profs, mais oublient l'essentiel : prévenir l'administration, inviter le personnel non-enseignant, demander l'autorisation d'utiliser les locaux et matos du lycée. Evidemment chaque personne pensait qu'une des deux autres s'en était chargée.
Moralité, il n'y aura peut-être pas de repas...
Avec les 20 euros par personne on peut peut-être aller manger une pizza arrosée d'un verre de Chianti ?
Mais 50 personnes à caser dans un restau, c'est coton, sans prévenir.
(Oui, on est environ 90 profs, mais y'en a que 50 inscrits. Ca, c'est de la convivialité !)

Une interrogation en moins

J'AI MA REPONSE !!!

CONSTANT LOUCHE ETAIT UN PEINTRE FRANCAIS NE EN 1880 ET MORT EN 1965.

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PEUT-ETRE VAIS-JE ARRIVER A DORMIR...

mercredi, 21 juin 2006

POESIE

Pas de flots près de chez moi, mais ce poème qui parle pourtant bien de la photo que j'ai prise au-dessus de mon jardin, et de tous les rêves que la lune nous évoquent. 

Clair de lune


La lune était sereine et jouait sur les flots. -medium_100_0939.jpg
La fenêtre enfin libre est ouverte à la brise,
La sultane regarde, et la mer qui se brise,
Là-bas, d'un flot d'argent brode les noirs îlots.

De ses doigts en vibrant s'échappe la guitare.
Elle écoute... Un bruit sourd frappe les sourds échos.
Est-ce un lourd vaisseau turc qui vient des eaux de Cos,
Battant l'archipel grec de sa rame tartare ?

Sont-ce des cormorans qui plongent tour à tour,
Et coupent l'eau, qui roule en perles sur leur aile ?
Est-ce un djinn qui là-haut siffle d'une voix grêle,
Et jette dans la mer les créneaux de la tour ?

Qui trouble ainsi les flots près du sérail des femmes ?
Ni le noir cormoran, sur la vague bercé,
Ni les pierres du mur, ni le bruit cadencé
Du lourd vaisseau, rampant sur l'onde avec des rames.

Ce sont des sacs pesants, d'où partent des sanglots.
On verrait, en sondant la mer qui les promène,
Se mouvoir dans leurs flancs comme une forme humaine...
La lune était sereine et jouait sur les flots.

Victor Hugo

PS : Rendez-vous à la note précédente et essayez de résoudre l'énigme du "constant louche", s'il vous plait, je suis perplexe !

11:50 Publié dans flâneries | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie

mardi, 20 juin 2006

Miscellanous

Aujourd'hui je jouais les déménageuses. Ca m'a valu 7 heures dans ma voiture à écouter l'analyse d'abord du foot (le matin), puis de la joute verbale et du pétage de plomb à l'Assemblée Nationale (l'après-midi au retour !). Ah, les bouchons péri-Parisiens, c'est l'idéal pour une orgie de France-infos.

Sinon comme tout le monde je peux depuis les "améliorations" de Hautetfort lire régulièrement les mots-clés des recherches Google de mes visiteurs. Voici celles qui m'ont interrogée :

- "les vieux consomment", eh bien voilà, tous ceux qui veulent des renseignements sur les revenus des vieux sont envoyés sur mon site. Je sais que je ne suis plus jeune, mais vieille, là, ils exagèrent ! Et puis je consomme modérément, à moins que ce ne soit à cause de la verveine à 55° ?

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- "doing magique". Ca, ça m'a plutôt plu. Je suis celle qui fait des miracles sur la blogosphère. J'aimerais que ce soit vrai dans la vraie vie aussi. Pas mal de gens autour de moi en aurait besoin, de miracles.

Quant aux derniers "constant louche", alors là, je reste dubitative, et réclame vos lumières !

lundi, 19 juin 2006

Pas mal et vous ?

Ca y est me revoilou !
Je vous vois déjà en train de vous dire : Ben alors, Educnat elle est d'abord devenue toute petite, et pis elle a complètement disparu !
Mais non, pas d'angoisse. Je suis seulement partie en weekend impromptu avec des potes. Deux jours et demi de balades à pied à prendre des coups de soleil, et puis des supers bouffes sympas, bien arrosées. Je me suis envoyé un flan aux fruits fait par une copine, presque à moi toute seule, maintenant pour entrer dans ma jupe neuve pour la soirée de fin d'année, il va me falloir dix jours de régime... Me connaissant, c'est pas gagné ! J'ai découvert la liqueur de verveine, 55°, une merveille qui décoiffe !
Me voici rentrée, j'avais pas mal de coups de fils à passer pour le boulot, et d'autres, et mon blog a été un peu délaissé. Mille excuses les plus plates à vous tous. Il parait que chez moi il y a eu plein d'orages, mais là où j'étais, rien, que du bonheur.

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Je ne résiste pas à l'envie d'ajouter cette photo, elle va si bien avec mon blog ! Et puis ça va faire envie à Spleen qui m'a déjà ajouté un commentaire. Elle tire plus vite que son ombre celle-ci.

vendredi, 16 juin 2006

OK Vous avez gagné !

Le nez, c'était bien le mien, il y a quelques années...

Je ne suis plus toujours aussi souriante, mais une légère insolence dans le regard avec une allure bien sage, c'est tout moi...

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Sinon tout à l'heure sur Europe 1, dans la série, les journalistes sont formidables, c'est un métier ça, Môssieur, j'ai entendu : "Ségolène a été attaquée par un entartreur..."
Je pense lui envoyer un paquet de Calgon pour la consoler. 

Nouveau jeu de l'été

Je teste mes toutes nouvelles compétences au scanner.

A game of course !

Indice N° 1 :medium_indice1.jpg

A votre avis que verrez-vous autour de ce détail quand je vous dévoilerai la totalité de la photo ?

On démarre facile, je chercherai dans mes archives pour trouver plus mystérieux !

jeudi, 15 juin 2006

POST SCRIPTUM

http://www.bdparadisio.com/intervw/roba/roba.htm

A l'attention de ceux qui ne connaissaient pas Roba, ou qui croient encore que Boule c'était le chien.

UN POTE EST PARTI

Une pensée pour un pote à plein d'entre nous, ROBA.

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                                              Ses gags sont éternels.

MITIGEE

 JE ME SENS SATISFAITE :

Je viens de prendre un cours particulier de trois heures d'informatique pratique ! Ma gentille stagiaire a donné de son temps et de sa patience. Et je sais scanner, retoucher des photos, et puis modifier un fichier son. Ca vous parait sûrement futile, mais pour une prof d'anglais, c'est Byzance. L'an prochain je vais avoir des séances de compréhension orale et de répétition en labo, top quality ! Et puis mes transparents home-made vont faire réagir mes élèves du feu de dieu. Bon, même si je suis une prof réac et frileuse qui fait sa mauvaise tête et veut pas entrer dans le système des groupes de niveau de compétence du Cadre Européen Commun pour l'Enseignement des Langues (topo à venir sur le blog de MarianneKipleur dès que j'aurai relu et synthétisé la circulaire), je crois que mes élèves ne perdront pas trop leur temps.

MAIS...

D'un côté on nous demande de plus de temps et d'énergie en évaluation, réunions, pédagogie, suivi individualisé des élèves, et finalement au bout du compte on nie complètement notre travail, sans justification. J'ai rencontré le père d'une de mes élèves de seconde trois fois, je vous en ai déjà parlé, l'ai averti, puis préparé à notre décision. J'ai argumenté, et mercredi, la commission d'appel a décidé que cette élève passerait en 1 ES... Il n'y avait que 3 cas d'appel dans notre lycée, sur 10 classes de seconde ! La Commission a donné une décision contraire à notre avis à chaque fois. Comment après cela réellement motiver les collègues à ne pas bâcler les conseils de classe ? Comment motiver les élèves et leur faire comprendre qu'il y a un enjeu ? Que notre évaluation a une signification ?medium_contradiction.jpg

Pourquoi ne pas être moins hypocrite et dire qu'en seconde, comme en première, les parents peuvent choisir l'orientation de leurs élèves ?

mercredi, 14 juin 2006

EDUCNAT, LE RETOUR

Ah, vous vouliez de l'évènementiel, vous réclamiez de l'anecdote, du sensationnel, eh bien en voici :

Figurez-vous que dans l'immense lycée aux multiples recoins et bâtiments divers mais qui se ressemblent tous où je faisais passer les oraux d'anglais en BTS, la signalisation est très déficiente. Les explications orales du personnel en revanche foisonnent de détails difficiles à retenir après une seule écoute pour un cerveau assommé par la chaleur comme le mien. C'est comme ça qu'à midi hier, l'estomac criant "FAMINE!!!" je me dirigeais d'une démarche alerte derrière le gros bâtiment rose, vers la gauche entre les arbres comme me l'avait indiqué la concierge. Mais l'endroit étant désert, j'hésitais. Soudain un groupe d'élèves marchant d'un bon pas, mais en train de disparaître au coin d'un chemin, me sembla d'humeur à être en train de se diriger vers la cantine. J'ai donc accéléré le mien (de pas) pour les rattraper, et c'est à ce moment là que mon oeil droit a été soudainement attiré par un bâtiment vert printemps en haut d'une petite colline boisée et portant la pompeuse indication "restaurant scolaire", et que mon oeil gauche n'a pas vu l'élément essentiel du paysage environnant, j'ai nommé le sournois, incongru, et néanmoins haut d'haut moins six à sept centimètres, RALENTISSEUR... Mon pied droit dans sa tong Kickers dont je suis si fière ne l'avait pas vu non plus. Et ma foulée dynamique fut brutalement stoppée dans son élan, j'eus juste le temps de lâcher mon cartable pour poser rapidement les mains par terre pour éviter que mon visage s'étale aussi lamentablement que mes genoux sur le goudron ! Résultat : J'ai niqué mon pantalon, j'ai le genou "couronné" comme aux heures les plus glorieuses de mon école primaire, et j'ai terminé la journée avec un pantalon (pantacourt beige pâle, et ça a son importance !) portant un merveilleux accroc au genou droit ... C'est là, que j'ai fait fort. Personne n'a remarqué !!! Ni à la cantine qui n'avait de restaurant que le nom et où j'ai mangé le repas le plus infâme depuis bien longtemps, et où les gentils enseignants locaux se sont contentés de me passer une bouteille d'eau, mais ne m'ont pas adressé la parole, occupés qu'ils étaient à essayer de penser à des binômes détonants pour les surveillances d'examens à venir, ni dans la salle où je faisais passer les oraux, où finalement j'ai remarqué que les candidats si vous les appelez bien distinctement par leur nom, puis les fixez dans les yeux, ne baissent jamais le regard jusqu'à vos mollets.  A part le moment où je les accueillais, je restais consciencieusement planquée derrière le bureau...

Ce qui m'a aidée dans ma discrétion pendant mes déplacements dans le lycée, puis en ville : 1) La couleur du pantalon à peu près semblable à celle de mes jambes en ce mois de juin où le soleil vient juste d'apparaître, 2) la hauteur où je porte mon cartable et qui permet un habile camouflage. J'avais envie de vous parler des étudiants, mais c'est déjà bien long. Ils étaient tous sympas, et ma foi avaient bien bossé leur méthodologie de commentaire de documents et avaient beaucoup de choses à dire sur leur projet professionnel. S'ils se reconnaissent, je les félicite. (S'ils se reconnaissent, c'est qu'ils m'ont vue me vautrer mais ont su rester discrets pour ne pas me mettre la honte, et donc je les félicite d'autant plus.)

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lundi, 12 juin 2006

Juste un bernard avant de partir

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CELUI QUI NE VOULAIT PAS VOYAGER EN E-MAIL...

13:28 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (10)

dimanche, 11 juin 2006

AVIS DE SILENCE RADIO

Demain je pars pour une nouvelle mission spéciale pour l'Education Nationale. Je ne rentrerai que mercredi soir, ou jeudi matin, si je suis trop crevée. Je pars en voiture à quelques 350 km de chez moi. Et comme je serai logée chez une amie qui n'a pas d'ordinateur, je ne pourrai mettre à jour mon blog, et inonder de commentaires les vôtres, d'ici là.

Chouette je vais passer une grande journée à terroriser des étudiants (BTS) et une longue soirée à tchatcher avec ma copine de 78 ans. Pour une fois je ne serai pas une blog addict. En attendant jeudi, une petite blague :

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23:22 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : "de tout et de rien"

Des moments qu'on veut garder comme des cadeaux.

 

J'ai pas attendu les conseils pour profiter du beau temps et de mon jardin. On s'est fait un super barbecue. Mon quartier, c'est calme, c'est cool. medium_20040710-barbecue-1.jpg

Ce que l'on voit en dégustant les merguez :

Du vert (les arbres, l'herbe), du bleu (le ciel, pas un nuage, mon short), du blanc (ma maison, mon "salon de jardin" y'a des guillemets parce que pourrie comme est ma table on appellerait peut-être plus ça un salon, mes jambes, ouais y'a pas encore eu bcp d'occases de bronzailler par ici), du rouge (les roses, le vin hmm...)

Ce que l'on sent :

Le saucisses, et les pommes de terre (qui cuisent sur le barbecue super bien allumé par mes soins), l'herbe (fraîchement tondue), les roses, le parfum de la femme de ma vie.

Ce que l'on entend :medium_piscine.jpg

Les enfants du voisin qui font des splashs dans la piscine, les oiseau, mes autres voisins qui s'interpellent , et sinon le silence, pas un moteur, pas une radio.

Vous imaginez ce paradis, pourtant je suis en ville ! Je comprends l'étudiant du deuxième sous les toits qui a fermé sa fenêtre pour ne plus voir les petits enfoirés qui s'éclataient dans l'eau fraîche ni les deux grognasses qui se la coulaient douce à bouffer leurs grillades.

Contente mais pas satisfaite

J'ai été très contente hier de pouvoir retrouver le site de hautetfort et de pouvoir inscrire une nouvelle note. Dans les changements j'ai noté du positif : Les termes se retrouvant dans les recherches sur Google et autres nous sont maintenant fournis. Mais je ne suis PAS SATISFAITE ! Où est passée la liste des Weblogs récemments modifiés ?????

Si quelqu'un peut m'aider, ce serait sympa. Cette liste me permettait de découvrir plein de blogs nouveaux et sympas.

10:32 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (5)

samedi, 10 juin 2006

CONCOMBRE OU COURGETTE ?

Non, le jeu ce n'est pas ça.

Le jeu se trouve sur le site de Cucurbitacée que je croise parfois dans la blogosphère et dont le blog est fort sympathique. Elle propose un concours. Courez-z-y !

http://itsnotunusual.hautetfort.com/

Le tout est de connaitre un Nanar...

Toujours en hommage à Cucurbitacée qui aime les listes, voici celle que j'avais écrite et aimantée sur mon frigo pour aujourd'hui. En la lisant ce matin, je me suis dit qu'elle sonnait bien et qu'elle avait sa part de poésie et de mystère :

Ecrire : Marion, Lakhsmann, Joan

Aspirer

Tondre

 Voilà, c'est tout. Tout est fait sauf le courrier. Mais j'ai passé une super journée. J'ai vu une petite fille de mes amies dans son spectacle de fin d'année à la kermesse de son école. Et bien Emma, c'était vraiment la plus belle !

22:25 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : "de tout et de rien"

vendredi, 09 juin 2006

Juste une nouvelle note parce que ça fait du bien.

Parfois on se sent submergé, usé, vénère, à cause qu'autour de nous tout le monde ne parle que d'un truc, s'enflamme, alors que nous ça nous fait sombrement chier.

Pour savoir ce qui m'horripile, mais qui d'un sens comme il y a quatre ans, va nous faire des vacances, allez voir ce blog : http://piex.hautetfort.com/ et lisez les notes du 9 juin et particulièrement celles sur les liens anti-.....???

Pourquoi je dis que cela me fera des vacances ?

Parce que les rues et les terrasses vont se vider de la foule habituelle, et surtout des mecs machos qui parfois, ayant abusé de la bière deviennent un tantinet lourds.

Pour écouter Gilbert Laffaille

A la demande de la foule en délire voici comment écouter Gilbert Laffaille, enfin, 30 secondes de quelques chansons...

Allez sur son site, le lien est dans la colonne de droite.

Cliquez sur "Entrez", puis sur une des périodes disponibles. Quand vous êtes sur la page concernée, allez en bas de la page et cliquez sur la chanson choisie. En général au début il y a un raté, mais soyez patients, ça s'arrange. Et profitez du plaisir frustrant de n'entendre que 30 secondes.

Malheureusement pour ses CDs il n'y que les récents en magasin en général, et encore souvent il faut commander, si on a un peu de chance, ce n'est pas épuisé. Mais dans la médiathèque de la plus belle ville du monde à moi, il y a beaucoup de ses disques. Alors je sais graver, c'est pas sympa, mais quand on peut pas faire autrement...

Plein de plaisir pour vos oreilles !

jeudi, 08 juin 2006

WHY ?

Je me pose une question : Pourquoi certains journaux et magazines m'envoient sans cesse des pubs ? - Pour que je m'abonne je suppose. Une deuxième alors : Pourquoi leurs responsables marketings sont-ils si nuls ? Est-ce inclus dans la formation ? Les études de marchés, ils ont pas appris ????? En tout cas ils font pas dans la dentelle pour cibler.

Je m'explique : Il y a quelques années le Nouvel Obs a essayé, en m'envoyant pour me convaincre, un extrait de leur magazine pertinent et indépendent sur lequel on pouvait lire de magnifiques statistiques disant que le métier où l'on bossait le moins pour le plus d'argent, c'était prof. Bingo ! Vous pensez bien que je me suis abonnée pour dix ans.

Et aujourd'hui, Enjeux, Les Echos. Ca je l'ai même jamais feuilleté. Mais quand je lis qui, dans leurs pages, s'expriment en tête : "Ils sont dirigeants, ils modernisens, transforment, innovent, ils sont dirigeants. Ils vous racontent leur parcours, leurs stratégies, leurs projets... et stimulent les vôtres !" Eh bien quand je lis ça, je cours vomir et le projet stimulé, c'est de voter contre le libéralisme qui toujours selon eux nous fait peur mais pourrait être la solution de nos problèmes...

Bref, encore du fric gaspillé par ces niaiseux en m'envoyant de la pub.

Pourquoi Charlie Hebdo et Le Canard Enchaîné ils m'envoient jamais de pub ??? Ah oui, j'oubliais, eux ils s'engraissent pas avec les pubs.